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Cinéma numérique ambulant innove avec le « Ciné Pirogue »

samedi 28 octobre 2017, par Assane Koné

La première édition de Ciné Pirogue « Kouloun ka Djabarani » a été lancée, dans la nuit du jeudi 26 octobre 2017, à Bozola Dangan, derrière l’hôtel de l’Amitié. C’est une initiative de l’Association Malienne du Cinéma Numérique Ambulant (CNA), en partenariat avec l’Ambassade de France à Bamako.

L’évènement a eu lieu dans une ambiance festive. La cérémonie de lancement a enregistré la présence de David Lasser et Françoise Giantivi du service de la Coopération et d’Action culturelle de l’Ambassade de France au Mali, Corinne Micaelli-Mulholland, attaché de la culture à l’Institut, Mamadou Sangaré, directeur adjoint du Centre National de la Cinématographie du Mali (CNCM) et Mme Kadidia Sidibé, directrice exécutive du CNA.

« Ciné Pirogue », par le biais de projections cinématographiques, vise à promouvoir la culture française. Durant la période de la crue du fleuve Niger (octobre et novembre), au moyen d’une pinasse qui se déplacera sur le Niger, les initiateurs de cette action vont projeter une série de films. Cette proposition innovante d’un rendez-vous culturel sur le Niger met en valeur l’importance de ce fleuve.

Selon Mme Kadidia Sidibé, directrice exécutive CNA, le « ciné Pirogue » s’adresse à toute la communauté vivant au bord du fleuve. Elle rassemble et fédère l’ensemble des villageois sur des thèmes qui les concernent directement, et notamment les questions liées à la gestion de l’eau et des ressources naturelles, à l’écologie et à l’environnement et à la préservation de la nature.

L’intérêt du passage de la pinasse Ciné-Niger repose aussi sur la volonté d’impliquer largement la communauté et les personnes ressources, pour procurer un moment festif, de détente au bord de l’eau. Il faut noter également que les films diffusés viendront non seulement illustrer un problème ou aussi donner des réponses, mais offriront aussi un support concret de réflexions et d’échanges sur la problématique donnée. « Ce temps de dialogue doit rester la clef de cette activité afin que la pinasse Ciné-Niger ne soit pas réduite au simple divertissement », a estimé Kadidia Sidibé du CNA.

Partant du principe que beaucoup de villages situés au bord du fleuve Niger sont enclavés, cette stratégie semble être bien réfléchie pour accéder à une certaine population riveraine du fleuve Niger. Pour la première édition de la tournée Ciné-Niger, selon Mme Kadidia Sidibé, dix villages cibles le long du fleuve, ont été sélectionnés en accord avec le Service de la Coopération et d’Action culturelle (SCAC) et les autorités locales.

Elle a ajouté que le CNA a commencé ces activités en 2004, avec comme premier partenaire l’ambassade de France. A en croire la directrice, de cette date à aujourd’hui, toutes les années, l’ambassade de France soutient le CNA. « Grâce à l’ambassade de France, le CNA existe au Mali, et en plus le CNA est allé au festival de Cannes, pour aller parler de l’économie du cinéma », a-t-elle précisé.

Pour sa part, Amadou B Coulibaly, président du Collectif des jeunes de Bozola, a remercié Mme la directrice du CNA de sa bonne volonté et le courage qu’elle a eu pour que Bozola puisse abriter cet évènement. De son coté, Corinne Micaelli-Mulholland, attaché de la culture à l’Institut Français, a dit que l’objectif était d’amener le cinéma vers le public. Au cours de la cérémonie deux films ont été projetés. Il s’agit du film de fiction (2e partie) de Ana et Bazil et le grand restaurant de ( Louis De Funès) .

Lamine Kané


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