Culture > Biennale artistique et culturelle du Mali : Pour Mamou Daffé, c’est l’occasion de « retisser les liens et recoudre (...)

Biennale artistique et culturelle du Mali : Pour Mamou Daffé, c’est l’occasion de « retisser les liens et recoudre le tissu social »

lundi 15 mai 2023, par Assane Koné

Le Mali s’apprête à organiser du 6 au 16 juillet 2023, la Biennale artistique et culturelle à Mopti. En sa qualité d’opérateur culturel de premier ordre au Mali et en Afrique, Mamou Daffé, Président de la Fondation du Festival sur le Niger à son avis sur cette manifestation. « La reprise de la Biennale artistique et culturelle du Mali est une opportunité qu’on donne aux différentes communautés maliennes de tisser à nouveau les liens et de recoudre le tissu social fortement fragilisé par le contexte de cette crise multiforme que nous traversons », telle est la conviction de Mamou Daffé, Directeur de la Fondation du Festival sur le Niger.

Dans une publication largement diffusée sur les Réseaux sociaux, Mamou Daffé a indiqué qu’« en ce moment trouble, il est impérieux de revisiter les modèles et les pratiques de cohésion sociale du passé et interroger notre patrimoine ». Mais, selon lui, cette interrogation ne doit pas être faite pour ressayer notre passé. Il est formel. « Interroger notre patrimoine, non pas dans une volonté passéiste mais afin d’en tirer des éléments qui nous permettent de construire l’avenir commun », a-t-il estimé. Le Président de la Fondation sur le Niger dira que « de ce point de vue, nous pensons que le Ministère en charge de la culture est dans son rôle régalien de reconstruire le tissu social ».

Dans sa publication, Mamou Daffé s’est refusé de parler de l’aspect économique de la Biennale. Mais, a invité les uns et les autres à se focaliser sur sa rentabilité sociale. « Ici nous ne parlons pas de l’aspect économique de la biennale mais plutôt de sa rentabilité sociale, la dimension non marchande de la culture comme génératrice de valeurs, de sens et d’identité », a-t-il déclaré.
Et, d’ajouter que « bien entendu, le Ministère en charge de la culture pourrait externaliser et confier certains aspects de cette biennale tels que la production, les aspects de management et d’ingénierie à des professionnels et acteurs privés expérimentés afin qu’on ait une biennale qui se professionnalise et s’autonomise d’année en année tout en créant des opportunités d’emplois ».

Mamou Daffé a fini par formuler un vœu. « Vive le Mali uni et prospère dans une Afrique apaisée », a-t-il conclu.

Assane Koné


Voir en ligne : Biennale artistique et culturelle du Mali : Pour Mamou Daffé, c’est l’occasion de « retisser les liens et recoudre le tissu social »

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.