Sous l’égide de Mamou Daffé, la Fondation du Festival sur le Niger va jouer sa partition dans le dialogue inter-malien. Sous la direction du maestro Cheick Tidiane Seck, il a regroupé des artistes de toutes les aires culturelles du Mali, pour chanter la paix et la cohésion sociale. La restitution de cette création musicale, dénommée « Symphonie pour la paix », a eu lieu le samedi 13 mars 2024, en marge des activités de la Rentrée culturelle du Groupe Korê Art et Culture.

Pour la circonstance, l’on a enregistré la présence de plusieurs autorités nationales et locales. Ce sont : Aguibou Dembélé, Conseil spécial du Chef de l’état chargé des projets d’urgence, des membres du Comité de Pilotage du Dialogue Inter Maliens (DIM), et Nouhoun Diarra, maire de la commune urbaine de Ségou.

Pour chanter la paix dans un esprit de cohésion nationale, Mamou Daffé, en sa qualité de Président de la Fondation sur le Niger est parvenu à regrouper autour du maestro Cheick Tidiane Seck, une quinzaine d’artistes chanteurs maliens de renommée internationale. Ce sont : Kani Sidibé ; Samba Touré ; Hawa Maïga, Cheick Sirima Sissoko ; Ben Zabo ; Delphine Mounkoro ; Mariam Koné ; Ahmed Ag Kaedy ; Fardo ; Mama Boro ; Maïmots ; Pcha ; Fama Diabaté ; Yaya Coulibaly ; Oumou Dramé ; Aïcha Kassogué ; et Young BG.

Et, pour que ces chanteurs nous impressionnent avec leur voix, ils sont accompagnés sur scène par des instrumentistes comme : Assaba Dramé ; Moïse Sagara ; Israel Dembélé ; Sidi Barama Niang ; Cheick Tidiane Diabaté ; Ousmane Kouyaté ; Kalifa Dembélé ; Soungalo Diarra ; Sidy Koumaré ; Samaba Traoré…

L’appel (la symphonie) à l’unisson, à la réconciliation, à la cohésion nationale a été apprécié à sa juste valeur par les hôtes et le public venu très nombreux pour apprécier le travail commandité par Mamou Daffé.

« Il faut dire que l’importance de cette « Symphonie pour la paix » va au-delà de la simple performance musicale. Elle symbolise l’aspiration du peuple malien à la réconciliation, à l’unité et à la coexistence pacifique », a estimé un spectateur impressionné. Il a estimé que « Dans un contexte où le Mali a traversé des périodes difficiles marquées par des conflits et des tensions, ce genre d’initiative est plus que jamais nécessaire ».

Pour sa part, un artiste peintre malien, qui a voulu garder l’anonymat, a estimé qu’en « célébrant la diversité linguistique et culturelle du Mali à travers la musique, le projet contribue à renforcer le sentiment d’appartenance nationale et à promouvoir le respect mutuel entre les différentes communautés ». Il a ajouté qu’ « il envoie un message fort. Celui de l’importance du dialogue, de la compréhension et de la solidarité pour construire un avenir meilleur pour tous les Maliens ».

Et si tout marche bien le Mali tout entier aura la chance d’apprécier cette création artistique le 4 mai 2024, au Musée national du Mali, lors du vernissage de l’exposition intitulée « peindre la paix ». Organisée sous forme de concours national d’art contemporain, cette autre initiative de la Fondation du Festival sur le Niger, vise à donner l’opportunité à tous les artistes de Kayes à Taoudénit à s’exprimer en faveur de la paix et de la réconciliation nationale.

Assane Koné