En prélude aux Journées théâtrales prévues du 23 au 29 mai 2016 au Carrefour des jeunes et au Palais de la culture, les organisateurs (Habib Dembélé dit Guimba national, metteur en scène et Cheick Oumar Sissoko, cinéaste) ont organisé une conférence de presse le jeudi 19 mai 2016 à Kora Films à Magambougou. C’était en présence du directeur adjoint de la direction nationale de l’action culturelle (DNAC), Tidiane Sangaré, Kary Coulibaly, secrétaire général à la Fédération des artistes du Mali (FEDAMA).

Les Journées Théâtrales Guimba National, initiées par le comédien Habib Dembélé, visent à : redévelopper la Culture théâtrale du Mali, transmettre d’une génération à l’autre les savoirs et le savoir-faire de la scène, découvrir de jeunes talents à travers la revalorisation de la culture en général, et plus particulièrement du théâtre sous toutes ses formes d’expression.

Les Journées Théâtrales Guimba National découvrent des talents, leur redonnent une vision d’avenir, un espoir d’avenir chez eux, au Mali, les dissuadant ainsi d’aller risquer leurs vies sur la mer ou dans le désert.

Le thème de cette 2^e édition est : « la Comédie au service de la Réconciliation nationale ». La cérémonie d’ouverture est prévue le 23 mai 2016 au Palais de la culture. Pour cette journée, plusieurs lieux de célébration sont retenus pour les différentes activités dont le Carrefour des jeunes, entrée libre du 24 au 26 mai à 17 h pour les séries éliminatoires des compétitions et au Palais de la Culture, entrée est fixée à 3000 FCFA du 27 au 29 mai 2016, à 20 h pour les ¼ de finale et la finale sanctionnée par la remise des prix.

Dans son intervention, Habib Dembélé, metteur en scène, a souligné que l’objectif de ces journées théâtrales, c’est de mobiliser les Maliens et faire en sorte que le théâtre apporte sa contribution à la réconciliation nationale.

Selon Guimba, des jeunes comédiens de toutes les régions sont attendus et doivent faire des prestations traitant du thème de la réconciliation. « Pour cette 2^e journée, nous avons demandé aux jeunes comédiens de nous proposer des scénarii qui traitent de ce thème ». À ses dires, le théâtre qui a participé pendant plusieurs années à l’éveil des consciences, avant même l’avènement de la démocratie dans notre pays, est aujourd’hui menacé d’abandon.

Pour Kari Coulibaly, secrétaire général de la FEDAMA, « les journées théâtrales, c’est une initiative de Guimba qui est mécontent de la situation du théâtre malien qui est entrain de baisser de niveau dans notre pays ».

Lamine Kané