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13e édition du festival du théâtre des réalités : Le théâtre comme un vecteur de dialogue entre les religions

mardi 13 décembre 2016, par Assane Koné

Acte sept a lancé dans la soirée du lundi 12 décembre 2016 au parc des sports de Sikasso la 13e édition du festival du théâtre des réalités sous le thème : « dialogues des cultures et des religions ». Cette rencontre biennale à laquelle prennent part le Mali, le Sénégal, le Togo, le Burkina-Faso, la côte d’ivoire et la France se veut un vecteur permettant de renforcer la paix, la cohésion sociale et permettre les dialogues interculturels en vue d’un monde meilleur et de fraternité.

La cérémonie d’ouverture du festival s’est tenue au parc des sports de Sikasso en présence du président de l’Acte sept non moins directeur artistique du festival, Adama Traoré. Il était entouré pour la circonstance par les représentants des autorités administratives et politiques de la ville de Sikasso.

Du 12 au 18 décembre 2016, une semaine durant laquelle les festivaliers seront gratifiés des prestations théâtrales et artistiques. Sont inscrits également dans le programme de cette édition des conférences débats sur des thématiques en rapports avec la paix sociale, le dialogue culturel et religieux et la valorisation des us et coutumes des pays participants. Aussi, le public aura droit à des séances de lectures, des contes et des expositions d’art.

En plus d’être pluri disciplinaire cette manifestation culturelle appelle à la tolérance. Chaque activité sera dédiée à une thématique bien précise en rapport avec le contexte.

Déjà, à l’ouverture, la chorale de Sikasso a donné le ton. Elle a expliqué à travers une mélodie envoutante la pertinence de la diversité religieuse comme un modèle de vivre ensemble harmonieux.

Dans son intervention le directeur artistique du festival, Adama Traoré a rappelé que le théâtre est l’antithèse absolue des replis identitaires dans lesquels vautrent la peur de l’insuffisance et la médiocrité. « Ne nous laissons pas embrumer, polluer par ce pessimisme ambiant et ce fatalisme paralysant que veulent nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternative. Que nous ne serions pas capables de penser par nous-mêmes et de bâtir un autre demain », a-t-il déclaré. Avant d’inviter les uns et les autres à marcher pour un monde meilleur et fraternel.

S’agissant du choix du thème de cette édition, il a estimé qu’il met un accent particulier sur la paix, la cohésion, la préservation du dialogue culturel et religieux, en vue de lutter contre l’extrémisme violent. « Ce qu’il faudrait, c’est toujours concéder à ce prochain qu’il a une parcelle de vérité et non de dire que toute la vérité est à moi, à mon pays, à ma religion », a-t-il indiqué pour ainsi paraphraser l’écrivain Amadou Hampaté Ba.

En outre, la troupe théâtrale burkinabé a présenté une pièce de théâtre devant un public très intéressé. Intitulée « crépuscules des temps anciens », cette pièce est une adaptation du texte de l’écrivain burkinabé, Nazi Bani. Les comédiens ont dévoilé l’histoire du Bwamu et du Bwatun jusqu’au début de la colonisation. Il eu ensuite un concert bien animé par Samou Bagayoko, rappeur malien, pour couronner la cérémonie d’ouverture du festival, qui annoncé une semaine alléchante à Sikasso.

Moussa Malle SISSOKO


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