Initialement prévu pour le samedi 16 janvier 2016 au stade Modibo Keïta, le concert de la star Sénégalo-américaine, Akon a été annulé, à 48 heures de l’événement. L’information a été donnée par Abou Amadou Guitteye, directeur général de Africa Scène, « j’ai été victime d’un abus de confiance ». C’est au cours d’une conférence de presse qu’il a animé le jeudi soir 14 janvier 2016 au siège de la société.

Abou Amadou Guitteye regrette qu’il soit l’unique responsable de cette situation car il n’a pas su prendre les précautions idoines qu’il fallait dès le début.

Contacté par Idy Bathily du groupe Idy Bathily, frère cadet de Samba Bathily, qui lui proposa d’organiser un concert à Bamako avec le partenaire de son frère, Akon, Abou Guittèye a trop vite été rassuré.

Selon le DG de Africa Scène, il a été convaincu par Idy que son entreprise n’aurait qu’a versé la somme de 100 000 Dollars soit 60 millions de FCFA à Akon comme cachet de l’’artiste après le concert.

Cela est apparu comme si tout était réglé au préalable par Samba Bathily. La preuve, « nous avions enregistré une deuxième vidéo avec Akon quand il est venu à Bamako, dans laquelle il appelait les fans à être au rendez-vous ». Alors qu’est ce qui s’est passé ?

Après avoir fait face à plusieurs factures, Abou Guittèye apprend avec tristesse et regret que d’abord, le cachet de Akon coûte 120 millions de FCFA au lieu de 60 millions, ensuite que Samba Bathily qui était censé versé la garantie à Akon, n’en savait rien. Pour compléter le tout, Idy Bathily ne répond plus aux appels d’Abou Guittèye. Résultat : annulation du concert et non report.

Abou Guittèye a tenu à présenter ses excuses à l’ensemble de la population malienne et à tous les fans d’Akon ainsi qu’à ses partenaires, "j’ai commis une erreur et je m’en excuse mieux je demande pardon à la nation" a-t-il lancé.

Il a aussi promis de retourner tout ce qu’il a obtenu des amis, collègues et partenaires. Quant à ceux qui avaient déjà payé leur ticket via Orange Money, un remboursement sera effectué sur leur compte dès demain, selon Abou Guittèye.

Lamine Kané