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Hommage au Père Emillio Escudero : Acte Sept salue la mémoire d’un amoureux de la culture Senoufo

jeudi 4 décembre 2014, par Assane Koné

En marge du festival du théâtre des réalités qui se tient dans la capitale du Kénédougou, l’association culturelle Acte Sept en collaboration avec l’association, Wu Nire (les racines), a tenu à rendre un vibrant hommage au père jésuite espagnol, Emilio Escudero fondateur du centre culturel Senoufo de Sikasso. Cette cérémonie présidée par le chef de cabinet du ministre de la culture a vu la participation de l’Ambassadeur du royaume d’Espagne, le mardi 2 décembre 2014 au centre Senoufo.

L’initiateur de l’événement Adama Traoré, campant le décor, affirme que l’honneur ne se refuse pas. Il s’agit par cette cérémonie de célébrer et d’immortaliser un homme qui fut un grand ami du Mali, de la culture malienne en générale et la culture Sénoufo en particulier.

Son homologue de l’association Wu Nire, Kalifa Sanogo, lui pense qu’on ne cessera pas de rendre hommage au père Emilio. Il créa le centre pour la sauvegarde de la culture Sénoufo là où, même l’ethnie majoritaire au Mali (les bambara) n’en a pas. Pour lui, Emilio doit rester dans la mémoire de tous les maliens pour son aide à la rédemption d’un pan de notre culture, il finit en plaidant pour que l’illustre disparu soit décoré par les autorités nationales.

L’ambassadeur du Royaume d’Espagne au Mali, José Maria Matres Manso, soutient que ce qui nous réuni, ce jour est un devoir de mémoire, d’amitié et de solidarité entre nos deux peuples. C’est la reconnaissance de la fierté de ce qu’a laissé le père Emilio. C’est aussi, la reconnaissance de son travail et son engagement pour les Senoufo. L’ambassadeur estime qu’il reste une référence sur le plan culturel et religieux au Mali comme chez lui en Espagne.

Le représentant du ministre de la culture, Almamy Koureichi, quant à lui, a affirmé que c’est le témoignage de la grande contribution de l’homme qui a compris qu’on ne peut avoir de futur sans culture. Pour lui, Emilio a compris que la sauvegarde de la culture Sénoufo ne signifie nullement pour lui de se refermer sur elle, c’est une manière de réparer cette culture et l’empêcher de disparaitre.

Cette cérémonie a été suivie par une cérémonie de vernissage des photos du père Emilio, suivie d’une visite guidée du centre et une conférence débat sur la vie de l’homme.

Harber MAIGA
(LE PRETOIRE)

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