<< Chaque geste compte. Chaque acteur est utile. Chaque engagement est précieux>>, semble être la grande leçon que toutes et tous doivent retenir à la clôture de la 26^e édition de la quinzaine de l’environnement, à San le 17 juin 2025.

Tout ce qui est bon à une fin. Et, la quinzaine de l’environnement 2025, qui a eu lieu à San cette année a pris fin le 17 juin 2025, lors d’une cérémonie présidée par le Secrétaire général du ministère de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable.

En présence des autorités administratives, religieuses et coutumières de la région de San, le Secrétaire général a prononcé le discours de clôture du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.

Au nom de Madame le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, à l’occasion de la clôture officielle de la 26ᵉ édition de la Quinzaine de l’Environnement, organisée cette année dans la ville de San, au cœur du Mali, le secrétaire général du département s’est adressé à la population de San pour faire un premier bilan de l’édition.

Il d’abord rappelé que le choix de San n’est pas anodin. << Il s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de décentraliser les grandes initiatives environnementales, de valoriser les territoires et les savoir-faire locaux, de mettre en lumière les solutions endogènes, les innovations communautaires et les dynamiques locales au service du développement durable>>, a-t-il indiqué.

Selon lui, l’édition 2025 s’est tenue dans un contexte exigeant, marqué à la fois par des défis sécuritaires persistants, une urgence écologique croissante et un besoin impérieux d’engagement collectif pour la résilience climatique du Mali.

<< Au-delà de son cérémonial, la Quinzaine de l’Environnement est une campagne nationale de sensibilisation, de communication et de mobilisation. À travers des activités variées – journées portes ouvertes, conférences-débats, campagnes de reboisement, visites de terrain, émissions médiatiques, expositions, formations, démonstrations, etc, >>, a-t-il déclaré. Avant de rappeler que l’événement a été organisé sur tout le territoire. << Nous avons porté le message environnemental à toutes les couches sociales>>, a-t-il déclaré.

Il a estimé que les grandes problématiques ont été abordées avec rigueur et pédagogie. Ce sont : la pollution plastique et la gestion des déchets ; la déforestation, la désertification et la dégradation des terres ; la sauvegarde du fleuve Niger ; la préservation de la biodiversité et la valorisation des ressources naturelles ; l’amélioration du cadre de vie et la promotion du civisme environnemental.

Selon lui, ces activités ont permis de dresser un état des lieux de notre environnement, mais aussi de faire émerger des solutions locales, des innovations, des savoirs endogènes conciliant développement, justice sociale et durabilité écologique.

Pour tout cela, il dira que la Quinzaine s’impose désormais comme un levier opérationnel majeur de la Politique nationale de protection de l’environnement. << Elle incarne une volonté forte de faire de la transition écologique un pilier du développement du Mali>>, a-t-il déclaré.

Il a invité ses concitoyens à garder à l’esprit que la protection de l’environnement ne se résume pas à une quinzaine d’activités par an. << Elle doit s’inscrire dans la gouvernance, les politiques sectorielles, l’économie, et les comportements de chaque citoyen. Elle exige engagement, persévérance et innovation>>, a-t-il déclaré.

Et, c’est convaincu de cela, qu’il dira que << clôturer cette Quinzaine ne signifie pas clore nos efforts. Bien au contraire. Nous ouvrons une nouvelle phase d’engagement, d’actions et de suivi>>.

Il dira aussi que Madame le Ministre l’a chargé d’adresser un message de confiance et d’encouragement : << Chaque geste compte. Chaque acteur est utile. Chaque engagement est précieux>>. Il a invité à capitaliser les recommandations issues des échanges ; à renforcer les synergies entre les différents acteurs ; et à pérenniser la dynamique territoriale de protection de l’environnement.

Pour ce qui concerne le MEADD, il a estimé qu’il poursuivra avec détermination la mise en œuvre de ses priorités, notamment : La digitalisation des procédures environnementales pour plus d’efficacité et de transparence ; le renforcement de la gouvernance environnementale ; la coordination interinstitutionnelle ; la mobilisation de ressources, en lien avec les PTF, les collectivités et le secteur privé.

Il a aussi indiqué que les deux thèmes de cette 26ᵉ édition – la lutte contre la pollution plastique et la restauration des terres – a permis d’interpeller, de sensibiliser, mais aussi d’agir. Le secrétaire général a ajouté que c’est ce combat que le Mali a choisi d’assumer à travers ses politiques nationales, ses engagements internationaux,et ses dynamiques régionales, notamment au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES).

A cet égard, il a salué la participation fraternelle du Niger et le soutien du Burkina Faso, qui témoignent que l’intégration environnementale sahélienne est en marche – fondée sur la solidarité, la mutualisation des savoirs, et la construction d’un avenir résilient pour nos peuples. Au nom de Madame le ministre, le secrétariat général du département dira que la prise de conscience ne suffit pas. << L’action est notre impératif collectif>>, a-t-il déclaré.

Cette cérémonie de clôture dans le. Cadre de la 26ᵉ édition de la Quinzaine de l’Environnement, a enregistré la participation de plusieurs personnes. Ce sont : le Gouverneur de la Région de San ; le Président du Conseil Régional de San ; le Président du Conseil de Cercle de San ; le Maire de la Commune Urbaine de San ; les Chefs coutumiers et religieux de la ville de San ; les responsables des services techniques centraux, régionaux et locaux ; les représentants de la société civile et du Secteur privé ; le représentant du RECOTRADE ; les membres des commissions nationale et régionale d’organisation de la 26^e édition de la quinzaine de l’Environnement ; les représentants des organes de presse.

Assane Koné