Dans le cadre de son plan d’action 2023-2025, le Centre Soleil d’Afrique, sous la houlette de son directeur Hama Goro, vient de boucler sa deuxième formation de l’année sur les Arts Numériques. Dédié à la promotion des Arts au Mali, le Centre Soleil d’Afrique veut amener des jeunes artistes maliens à explorer les arts numériques dans leurs créations artistiques.

« Notre espoir, c’est d’avoir d’ici le début de l’année 2025, une dizaine de jeunes artistes maliens spécialisés dans les arts numériques. Étant entendu que nos artistes n’utilisent pas suffisamment le numérique pour leur création. Et, nous voulons corriger cela », a déclaré Hama Goro, Directeur du Centre Soleil d’Afrique. Avant d’annoncer que pour atteindre le même objectif, le Centre Soleil d’Afrique va organiser une édition spéciale du Festival africain d’images virtuelles artistiques (FAIVA) en octobre 2023 et une autre en octobre 2024. Mais, pour ce qui concerne la formation qui vient de prendre fin et qui a été soutenu par le GIZ à travers le Projet Donko Ni Maaya, il a annoncé qu’elle a eu lieu à Bamako et à Siby, et a regroupé une dizaine de participants sélectionnés par appel à candidature.

Et, pour donner un espoir aux jeunes artistes, afin qu’ils puissent comprendre qu’il est tout à fait possible pour eux de dompter les arts numérique, Hama Goro a indiqué le Centre Soleil d’Afrique a décidé de faire confiance à des formateurs maliens pour diriger les différentes séances de formations. Il dira que Fadio Traoré de ELIM COMMUNICATION et Ousmane Goita dit Gousno de VORTEX , ont été mis à contribution.

« Ma tâche a consisté a donné des compétences aux jeunes artistes dans le domaine de la vidéo d’art », a indiqué Fadio Traoré. Avant d’ajouter qu’il a aidé les jeunes à s’exprimer en vidéo, en développant des approches artistiques. « Pour cela, ils ont été soutenus pour développer leurs idées et comment faire les prises de vues et le montage vidéo », a-t-il ajouté.

La thématique centrale de cette formation était « La paix et la cohésion sociale ». Et, pendant les deux semaines de formation, chacun des artiste, en s’inspirant de cette thématique, s’est efforcé à faire une création artistique. « Nous avons pu finaliser 14 œuvres en deux semaines de travail », a indiqué le formateur Fadio Traoré.

Mais, pour cela, il a salué la capacité des jeunes artistes qui ont pu rapidement assimiler les techniques enseignées. « Pour ce qui me concerne, j’ai initié les apprenants à 4 techniques : la technique STOP MOTION (qui consiste à prendre des photos et à en faire des vidéos) ; la technique de MOTION DESIGN (qui consiste à faire des graphiques animés ou faire des dessins et les animer) ; la technique de la VIDEO SIMPLE ; et la technique de la VIDEO AVEC EFFETS SPECIAUX.

Pour sa part, il nous est revenu que Ousmane Goïta a travaillé avec les apprenants sur la technique de la réalité virtuelle (qui consiste à ajouter d’autres éléments dans un espace réel). Avec cette technique, en fonction de son inspiration, l’artiste peut faire des expositions photos, en y ajoutant autre choses.

La restitution des travaux de l’atelier, le 28 juillet 2023, a enregistré la présence de Magaly Moussa, Directrice du Projet Donko Ni Maaya. Hama Goro, directeur du Centre Soleil d’Afrique, y a rappelé que « la culture et l’art contribuent à la promotion de la liberté d’expression, le respect de la diversité culturelle et l’égalité des sexes ». Selon lui, le secteur des arts et de la culture peut réduire les inégalités en construisant des ponts entre différentes communautés.

Assane koné