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Cinéma : Le ministre de la culture veut un cinéma au service de la cohésion sociale et du développement durable

lundi 3 novembre 2014, par Assane Koné

« Faisons de notre cinéma un outil au service du développement durable et de renforcement de la cohésion sociale. Donnons-nous les moyens pour y parvenir ». C’est le message que Mme N’diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la culture, a livré le 31 octobre 2014, aux membres du Conseil d’administration du Centre national de la cinématographique, lors de sa 2e session ordinaire de 2014.

Les travaux de la 2e session ordinaire 2014 du Conseil d’Administration du CNCM, s’est tenue le 31 octobre 2014. Présidée par Mme N’diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la culture, ce fut une occasion pour elle d’inviter les administrateurs et tous les professionnels du secteur du cinéma de faire de notre 7e art un outil au service du développement durable et de renforcement de la cohésion sociale. « Foyer de créativité et héritier d’un patrimoine culturel dont le prestige remonte très loin dans le passé, le Mali constitue une source d’inspiration potentielle pour les professionnels du 7e art », a-t-elle indiqué.

Avant d’ajouter qu’il nous appartient de créer les conditions propices à la valorisation de ce potentiel culturel, en identifiant les voies et moyens pour y parvenir. « Nonobstant la problématique du financement, le cinéma de notre pays a besoin d’un cadre de référence qui puisse contribuer à renforcer les capacités des structures et des personnels artistiques et techniques, tout en améliorant la facture des œuvres produites », a estimé le ministre de la culture, qui a préconisé de créer des espaces de mutualisation et de capitalisation des expériences pour éviter de tomber dans les dédales d’un éternel recommencement.

Elle a souhaité que le Conseil d’administration soit un espace de débat constructif sur la situation du cinéma malien telle qu’elle se présente aujourd’hui. En attendant, les nouvelles perspectives pour le cinéma malien, l’on peut au titre des activités réalisées au 2e semestre 2014, cité la pot-production du film long métrage de fiction « Rapt à Bamako » qui a fait l’objet d’un contrat entre le CNCM et le Centre cinématographique marocain., l’existence du documentaire « Hommage au Super Biton de Ségou », production et diffusion d’un pilote, en partenariat avec le Studio Tamani de la Fondation Hirondelle, d’une série sur la citoyenneté intitulé « L’œil du micro », la coproduction avec l’ORTM d’un Sitcom de 52 épisodes de 13 mn du Com intitulé « Hoba Hoba », etc…

Assane Koné

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