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Programme conjoint d’appui à la gestion intégrée des ressources en eau : Les acteurs se concertent

jeudi 19 avril 2018, par Assane Koné

L’Hôtel Maeva Palace de Bamako a abrité le jeudi 12 avril 2018, l’atelier sur le programme conjoint d’appui à la gestion intégrée des ressources en eau (PCA-GIRE), sous la présidence de Amadou Diallo, conseiller technique du ministère de l’Energie et de l’Eau. Il avait à ses côtés Yolke Oppewal, l’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas.

Cet atelier qui a mobilisé l’ensemble des acteurs autour de cette denrée qu’est l’eau, notamment l’eau de surface en vue d’appréhender sa qualité sur toute l’étendue du territoire national, avait pour objectif de réfléchir sur la problématique de la pollution des fleuves au Mali en identifiant les grands pollueurs et les solutions innovantes permettant d’améliorer la qualité de l’eau de surface au Mali.

Il faut noter que le PCA-GIRE est la prise en compte du genre dans la gestion des ressources en eau, de favoriser la résilience des populations face au changement climatique, mais aussi de favoriser la dynamisation des cadres de concertations.

« Le constat qui s’impose est que les principaux cours d’eau et leurs affluents, malgré leur pouvoir auto-épurateur lié à l’hydraulicité sont de plus en plus soumis à diverses sources de pression exacerbant le phénomène de pollution des eaux de surface », a déclaré le conseiller technique du ministre de l’Energie et de l’Eau. Selon lui, les déchets organiques, humains et animaux, les eaux usées domestiques et les activités artisanales, la teinturerie, le tannage, les eaux des abattoirs et des dragues, sont des sources de pression qui exacerbent le phénomène de pollution des eaux de surface. A cela, il a ajouté les engrais organiques, chimiques, des produits phytosanitaires et des rejets ou effluents industriels, souvent non contrôlés au niveau des centres urbains.

M. Diallo a rappelé qu’en 2017, dans le cadre du suivi programmé par le Laboratoire National des Eaux, la Direction Nationale de l’Hydraulique et Wetlands International, deux campagnes de prélèvement et d’analyse d’échantillons d’eau de surface, ont été effectués pendant les périodes d’étiage et de crue. Il a ajouté que cela a permis de disposer des résultats sur l’état de la qualité de l’eau de surface au Mali et aussi d’avoir une bonne connaissance des points vulnérables.

« Nous sommes donc convaincus qu’une telle approche de gestion adossée à un contrat social et soutenue par une forte volonté politique et l’accompagnement des partenaires techniques et financiers reste un gage de la bonne gouvernance des ressources en eau et de la bonne qualité des eaux de surface au Mali », a déclaré l’ambassadeur du Royaume des Pays bas.

Il a réaffirmé leur disponibilité à poursuivre effectivement avec l’ensemble des acteurs le combat pour relever les défis et les priorités nationales, pour répondent aux besoins pressants des populations à la base en matière de gestion intégrée des ressources en eau et la sécurité alimentaire en lien avec l’accès à la santé en général et la santé reproductive en particulier.

Bintou COULIBALY


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