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Gestion intégrée des sécheresses et inondations : Les médias mobilisés pour un apport dans le plaidoyer et la sensibilisation en Afrique de l’ouest
dimanche 25 novembre 2018, par
Dans un communiqué de presse, le GWP/AO annonce que du 20 au 22 novembre 2018, qu’en partenariat avec l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat National de l’Eau (PNE) du Burkina Faso, un atelier a été organisé à l’intention des médias. Il avait pour thème : Gestion intégrée des sécheresses et inondations : Apport des hommes/ femmes des médias dans le plaidoyer et la sensibilisation en Afrique de l’ouest. Lisez le communiqué !
Communiqué de Presse
Gestion intégrée des sécheresses et inondations : Apport des hommes/ femmes des médias dans le plaidoyer et la sensibilisation en Afrique de l’ouest
(Ouagadougou, le 22 novembre 2018) - Une vingtaine de femmes et hommes de média venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger et du Togo ont pris part à l’atelier régional sur la Gestion intégrée des sécheresses et inondations : Apport des hommes/ femmes des médias dans le plaidoyer et la sensibilisation en Afrique de l’Ouest.
La rencontre coorganisée par le Partenariat régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat National de l’Eau (PNE) du Burkina Faso s’est tenue du 20 au 22 novembre 2018 à Ouagadougou dans les locaux de la Direction Exécutive de l’ABV.

Les participants ont tous indiqué à l’issue de l’atelier, avoir une meilleure compréhension des différents types de sécheresses, des inondations et les problématiques liées à leur gestion intégrée. Ils ont indiqué avoir désormais, une bonne compréhension de l’implication et du rôle à jouer par les médias dans la promotion de la gestion intégrée des sécheresses et des inondations en Afrique de l’Ouest dans leurs pays respectifs pour un développement durable.
Les participants ont particulièrement relevé la bonne organisation de l’atelier qui a permis d’élucider les concepts lors des présentations faites en salle pour ensuite renforcer la compréhension de ces notions sur le terrain avec la visite de sites pilotes. Enfin, les connaissances acquises et les enseignements tirés de la visite ont permis aux acteurs des médias de produire sur place des articles de presse et de réaliser des magazines radio et télé. « La visite de terrain est toujours une initiative enrichissante qui permet de recueillir des éléments concrets d’information en plus de la mise en relation avec les experts », a confié l’un des participants.
« En venant ici, je me disais que cela devait être un autre atelier comme les dizaines auxquels on a pris part par le passé, a indiqué Aboubakar Sidiki SYLLA de la Radiotélévision Ivoirienne (RTI). Mais, je dois reconnaitre que l’atelier de Ouagadougou, est tout à fait différent. Une très bonne expérience qui allie théorie, visite de terrain et pratique de productions journalistiques ».
Pour Joachim BATAO du journal en ligne Burkina Demain du Burkina Faso, cet atelier sans aucun doute est « le meilleur atelier pour les journalistes auquel j’ai pris part jusque-là ». Et Jasmine ARKU du journal ghanéen Graphic News Paper d’ajouter en même temps que son compatriote Samuel ASAMOAH de Metro TV, que la session leur a « ouvert les yeux ». Etant tous du Sud du pays très humide, la visite de terrain sur les sites de Ramitenga où le solaire sert à faire l’irrigation goutte à goutte et de Komki Ipala avec l’expérience réussie de restauration de sol dégradé pour l’agroforesterie, leur a permis d’être confrontés à des situations réelles qui sont réplicables dans le Nord de leur pays, le Ghana. « L’atelier m’a permis de savoir que les inondations si elles sont bien gérées n’avaient pas que des effets négatifs » conclut Jarmine Arku.
Le contact avec les femmes et hommes de médias lors de cet atelier a permis de changer la perception qu’avaient les chercheurs des journalistes. « J’ai compris que nous avons besoin en tant que chercheur de faire un effort pour impliquer les journalistes dans nos travaux dès le départ si nous voulons que nos résultats soient connus et compris par la population et les décideurs », a indiqué Gnenakantanhan COULIBALY, doctorant au 2IE qui se spécialise dans la gestion des inondations.
M. Alassane TOURE du SP/CNDD du Burkina Faso intervenant comme représentant du consultant chargé du développement du plan national de gestion des sécheresses au Burkina Faso explique avoir « compris tout le bénéfice pour un spécialiste à se rapprocher des hommes et femmes de médias afin de créer une confiance mutuelle qui peut faciliter la bonne compréhension des fonctions et du travail de chacun ».
Pour renforcer les acquis de l’atelier de Ouagadougou, les participants ont souhaité entre autres que :
– ce genre d’ateliers thématiques bien pratiques soit organisé au niveau régional et si possible dans les pays pour permettre aux journalistes de se familiariser avec les différentes notions
– les organisations partenaires mutualisent leurs efforts et moyens pour permettre une meilleure formation en vue d’une meilleure implication des femmes et hommes de médias dans le développement durable de la région
– les participants à cet atelier soient intégrés au réseau de journalistes déjà formés par GWP-AO et ses partenaires depuis 2007 appelé « ShareInfo » ;
– la formalisation avec l’ABV du réseau des journalistes du bassin de la Volta pour accompagner les efforts de communication de la Direction Exécutive à l’endroit des populations et des décideurs des pays membres du bassin de la Volta ; ceci pourrait se concrétiser à travers la mise en place et l’animation régulière d’un forum des médias à l’image du forum des parties prenantes du bassin.

Au terme de l’atelier, les participants se sont engagés tous à faire des productions pour informer, sensibiliser et éduquer les populations et les décideurs sur les enjeux et défis liés aux sécheresses et aux inondations à partir de la documentation et avec les personnes ressources disponibles à l’atelier.
Les engagements personnels pour l’après-atelier vont du maintien de la collaboration avec les Partenariats Nationaux de l’Eau (PNE) dans les pays à la création de rubriques dans les organes de presse ou même la création de médias (télé, sites web ou radios) spécialisés dans les questions environnementales surtout en ligne.
Les participants estiment que les objectifs de l’atelier ont été largement atteints au-delà de leurs attentes.
GWP-AO et ABV se sont engagés à accompagner les médias dans leur effort d’information et d’éducation des populations sur toutes les problématiques de gestion intégrée des ressources naturelles. Les deux organisations ont appelé les participants et les femmes et hommes de médias de façon générale, à se rapprocher des PNE (pour GWP) et des structures focales nationales (pour l’ABV) pour une meilleure compréhension des problématiques discutées au niveau national.
Pour plus d’information sur les PNE veuillez visiter le site web du GWP-AO :
https://www.gwp.org/fr/GWP-Afrique-Ouest/Partenaires/Partenariats/partenariats-nationaux-de-leau/
Contacts : GWP-AO : Sidi COULIBALY : sidi.coulibaly@gwpao.org et Félicité VODOUNHESSI : felicite.vodounhessi@gwpao.org
ABV : Marc Belemsobgo : bmarco.abv@gmail.com