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Fleuve Niger : Le RPM s’implique pour la sauvegarde

lundi 13 mars 2017, par Assane Koné

Dans le souci de contribuer à la définition et au portage d’une stratégie politique de protection de l’environnement dans une perspective de développement durable, le parti rassemblement pour le Mali (RPM), avec l’appui technique et financier de l’Agence du Bassin du fleuve Niger, a organisé les 11 et 12 mars 2107, un atelier national sur la sauvegarde du fleuve Niger, au conseil national du patronat du Mali (CNPM).

L’ouverture de cet atelier de deux jours a été présidée par le 2e vice-président du RPM, secrétaire politique, Nancoman Keita. Elle a enregistré la présence du président du Conseil économique, social et culturel, Boulkassoum Haidara, du Chef de cabinet du président de la république, Boubacar Touré, de Frankaly Keita et de Ousmane Koné.

Véritable moteur pour le développement socio-économique du Mali, le fleuve Niger assure entre autre l’approvisionnement en eau des grandes agglomérations, des offices de développement et des petits et moyens périmètres irrigués villageois.

Au Mali, le fleuve Niger occupe une place de choix, car il traverse six (6) des dix (10) régions administratives du pays, avec un parcours estimé à environ 1750 km et un bassin d’environ 570 000 km2. Il constitue donc naturellement le socle de plusieurs activités économiques du pays et est considéré à juste titre comme une artère vitale.

Sur le plan environnemental, le fleuve Niger joue le rôle d’un véritable collecteur des eaux de pluies pour le Mali et permet ainsi de mettre à l’abri, d’éventuelles inondations, une bonne partie des agglomérations et autres biens économiques du pays.

Du point de vue social, l’importance du fleuve Niger n’est plus à démontrer. Toutes les grandes agglomérations sont implantées sur ses abords et il constitue le vestige de nombreuses civilisations qui ont contribué à la gloire de notre cher pays. Du point de vu de l’écosystème, de nombreuses études ont montré que depuis les années 1970, un déficit pluviométrique frappe toute l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Cette péjoration pluviométrique, a eu pour conséquences une baisse drastique et quasi continue des crues des cours d’eau depuis plus de 4 décennies, avec des effets plus accentués pour les bassins à régime hydrologique tropical comme le fleuve Niger.

De par la longueur de son parcours, a expliqué le 2e vice-président du RPM, le secrétaire politique, Nancoman Keita, la quantité et la qualité de l’eau qu’il charrie, le fleuve Niger, dans sa partie malienne, dispose d’un bassin qui constitue un potentiel de développement pour une panoplie d’activités, dont l’agriculture et l’élevage, la pêche qui font vivre plus de 85% de la population malienne. Il ajoutera ensuite que ce fleuve dont dépend la survie de plusieurs populations est lui-même en état de survie aujourd’hui, du fait de plusieurs facteurs, des différents usages liés à l’accès à la ressource, les infrastructures, la dégradation de l’écologique, le gaspillage, l’ensablement et aujourd’hui les changements climatiques.

« Ce fleuve est agressé, il faut donc agir », le Rassemblement pour Mali en s’intéressant au sujet exprime-là une conviction forte qui est que les efforts de l’Etat et de ses partenaires ne peuvent trouver leur couronnement que lorsque les politiques s’emparent du sujet.

S’il est établi que, au regard des enjeux et de la complexité de la problématique, selon lui, la gestion des cours d’eau relève en grande partie des politiques initiées par le gouvernement, il est tout aussi vrai que la responsabilité des partis politiques et des actions de la société civile est incontournable. Dans cette optique, dira le 2e vice-président du RPM, se justifie pleinement la création et l’existence de l’Agence du Bassin du fleuve du Niger (ABFN). Dans cette optique, se conçoit également la volonté affichée par le président de la république clairement, à travers l’ambitieux programme dénommé « programme national de sauvegarde du fleuve du Niger (PNS-FN) : une vision pour un Mali émergent ».

« Notre ambition entant que parti politique est d’abord de former nos militants à la connaissance et à la compréhension des grands défis et des grands enjeux auxquels notre pays est confronté dans son développement » a déclaré Nancoman Keita.

Bintou COULIBALY (stagiaire)


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