Actualités > JOURNEE DE LA CEDEAO : le Mali célèbre les 40 ans de l’intégration Ouest-Africaine

JOURNEE DE LA CEDEAO : le Mali célèbre les 40 ans de l’intégration Ouest-Africaine

mercredi 1er juin 2016, par Assane Koné

Dans le cadre de la célébration de la semaine de l’intégration ouest –africaine (25 au 30 mai), le ministère des affaires étrangères en collaboration avec la commission nationale pour l’intégration africaine, a organisé le lundi 30 mai 2016, une série d’activités dans ses locaux, pour commémorer la journée de la CEDEAO. Placée sous le thème : « CEDEAO : 40 ans sur la route de l’intégration Ouest-Africain », la journée a été marquée par deux événements, à savoir : la montée du drapeau de la CEDEAO à coté du notre et une conférence de presse pour vulgariser des idéaux de l’intégration africaine.

La rencontre était présidée par le ministre des affaires étrangères, M. Abdoulaye Diop, en présence du représentant spéciale de la CEDEAO au Mali, M. Chiaka Abdou Touré, le délégué général de l’intégration africaine, l’Ambassadeur du Ghana et plusieurs personnalités de marque.

Dans son allocution, le ministre des affaires étrangères, M. Abdoulaye Diop a rappelé que la montée du drapeau est un acte symbolique et significatif qui témoigne notre engagement à la réalisation de l’unité Africaine. « La montée du drapeau est un acte symbolique extrêmement importante, car, il témoigne notre attachement à la patrie et aux couleurs nationales ». Avant de souhaiter que cet acte soit une habitude partout dans nos les services et au niveau de l’ensemble des états.

L’occasion était propice pour M. Abdoulaye Diop de souligner que, la CDEAO est l’espace qui est le plus avancé aujourd’hui sur le plan continental en matière de la libre circulation des personnes qui, selon lui, est une réalité. « La carte d’identité biométrique qui permet de circuler dans tous les lieux » a-t’il indiqué en guise d’exemple.

Pour le ministre, les défis qui reste à relever et qui pourraient faire avancer l’intégration africaine, sont entre autres : le renforcement des infrastructures physiques (les trains, les ports, les aéroports, les compagnies aériennes etc.) et la suppression des barrières dans les frontières. « Toute chose qui permettrait de facilité la vie humaine et la libre circulation des populations », a-t-il déclaré.

Pour sa part, le représentant spécial de la CEDEAO au Mali, M. Abdou Chéaka Touré, a dressé le bilan de la CEDEAO dans notre pays. Selon lui, la CEDEAO est intervenue au Mali dans le cadre du protocole de gestion de la prévention, et le maintien de la paix.

« Toute chose qui oblige la CEDEAO d’intervenir le plus rapidement possible lorsqu’un Etat est en voix de dysfonctionnement profond et si les institutions sont déstabilisées et si la sécurité de ce pays est menacée », a-t-il indiqué. Il a aussi invité les peuples à se mettre ensemble pour trouver la solution. Pour cela, « il faut que la population s’organise pour jouer un rôle plus déterminant et plus fondamental. » a lancé le représentant de la CEDEAO.

« Nous exigeons que les mesures pratiques soient prisent pour que les peuples puisent circuler librement. En cela, il a cité la carte d’identité biométrique qui a plusieurs fonctions. Elle permet de circuler plus librement sans les permis de séjour et sans les passeports », a-t-il conclu

Bintou COULIBALY (stagiaire)


Voir en ligne : JOURNEE DE LA CEDEAO : le Mali célèbre les 40 ans de l’intégration Ouest-Africaine

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.