Le mercredi 11 octobre 2023 à l’AGETIC, le secrétaire général adjoint de l’AEDD a procédé à l’ouverture des travaux de l’atelier d’information, d’appropriation et de sensibilisation des acteurs du secteur privé sur les engagements du Mali contenu dans la contribution déterminée au niveau national dans le cadre de l’accord de Paris pour le secteur de l’énergie.

Cet atelier organisé par l’agence de l’environnement et du développement durable (AEDD) en collaboration avec l’agence des énergies renouvelables du Mali (AER Mali), s’inscrit dans le cadre du projet d’électrification rurale de 50 localités dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou par des systèmes solaires photovoltaïques au Mali. Le projet a été financé par la banque Ouest africaine de développement et le fonds vers pour le climat, à hauteur de 25 milliards de francs CFA.

Sékou Koné, secrétaire général adjoint, représentant du directeur général de l’agence de l’environnement et du développement durable (AEDD), rappelle que le Mali est très vulnérable aux effets néfastes des changements climatiques. Pour y faire face, selon lui des actions ont été entreprises notamment la signature et la ratification d’un certain nombre de convention, comme la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques, le protocole de Kyoto et l’accord de Paris sur le climat, dont découle la contribution déterminée au niveau national. Également pour faire face aux effets néfastes des changements climatiques, le ministère de l’environnement de l’assainissement du développement durable à travers l’AEDD, a mobilisé des financements pour la mise en œuvre d’un certain nombre de projets dont ce projet. Il dit que, ce projet dans sa mise en œuvre va contribuer à aider le Mali dans le cadre de ses engagements chiffrés au niveau de la contribution déterminée au niveau national.

Ce projet, s’il est mis en œuvre, dit-il va aider le Mali à honorer ses engagements au niveau national et international. C’est pourquoi ils ont dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, signer une convention de partenariat de collaboration avec l’agence des énergies renouvelables par rapport à la composant renforcement des capacités de ce vaste projet au niveau national.

Le secrétaire général de l’AEDD indique qu’ils ont initié une série d’activités et que cet atelier, c’est le tour du secteur privé, qui a un rôle à jouer. D’abord il est très vulnérable aux effets néfastes des changements climatiques, il peut contribuer aussi dans le cadre de l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Il a informé que, dans le cadre de la mise en œuvre de la CDN avec le secteur privé, qu’ils ont signé un plan stratégique d’engagement dans lequel le secteur privé s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, de renforcer ses capacités, mobiliser des ressources pour le financement des projets et programmes. “On a mobilisé des financements au niveau du fond vert pour le climat qu’on va mettre à votre disposition à travers des renforcements des capacités. Je pense qu’au niveau international il y a des financements, vous pouvez le mobiliser pour faire face à certains problèmes au niveau national”, a-t-il dit.

Aux dires de Paulin Diarra, coordinateur des 50 projets des régions, cet événement constitue pour eux un espoir pour l’électrification rurale à base d’énergie solaire au Mali. En effet, après le lancement du projet qui a eu lieu en juin 2023, les premières activités consistent à l’information et à la sensibilisation sur l’énergie solaire et ses contributions pour l’atteint des CDN au Mali. Pour lui, ce projet offre un changement total dans la production d’énergie. C’est à dire le remplacement de l’énergie fossile que nous connaissons d’habitude par les énergies renouvelables en particulier l’énergie solaire photo voltaïque.

Bintou COULIBALY