Mardi 27 septembre 2016, le Djihadiste casseur de mausolée à Tombouctou lors de l’occupation de cette ville par des forces obscurantistes a été informé de la décision de la cour. « M. Al Mahdi, le crime pour lequel vous avez été reconnu coupable est très grave. Vous êtes condamné à 9 années d’emprisonnement », lui a indiqué le juge Raul Pangalangan.

A l’issue d’un procès, la CPI a reconnu qu’Ahmad al-Faqi al-Mahdi est coupable de la destruction de mausolées dans la ville de Tombouctou. Pour arriver à cette conclusion, la cour a mis un accent particulier sur sa participation directe à de nombreux incidents et son rôle en tant que porte-parole des Djihadistes pour justifier les attaques dans les médias.

Notre confrère Jeune Afrique rappel que son procès s’était ouvert le 22 août devant la CPI. Et que l’ancien fonctionnaire de l’Éducation nationale devenu le responsable de la brigade islamique des mœurs avait rapidement reconnu les faits, demandant pardon au peuple malien pour la destruction de mausolées classés au Patrimoine mondial de l’humanité à Tombouctou.

Toujours selon Jeune Afrique, la Cour avait requis une peine allant de neuf à onze ans de prison, et la défense s’était engagée à ne pas interjeter appel si la peine décidée par les juges se trouvait effectivement au sein de cette échelle.

Le journal panafricain indique que les juges ont retenu plusieurs circonstances atténuantes, dont son admission de culpabilité, sa coopération, son empathie pour les victimes et ses remords ainsi que sa « réticence initiale à commettre les crimes ».

Assane Koné