Amadou Sy Savane, Ministre de l’éducation nationale, a animé le 22 mai 2025, au CICB, un déjeuner de presse
sur les examens de fin d’année 2024/2025.

Pour la circonstance, il était accompagné de Boubacar Dembele, Secrétaire général du ministère, de Zeynou Aguissa Maiga, directeur du Centre national des examens et concours et de Mahamadou camara, Chef de Cabinet par intérim.

En plus des journalistes, le déjeuner de presse a enregistré la présence des membres du Cabinet, des responsables des services centraux et déconcentrés, et de nombreux
partenaires de l’école malienne.

<< Ce déjeuner de presse est organisé dans un esprit d’échange et de transparence, à l’approche des examens de fin d’année scolaire>>, a indiqué d’entré de jeu monsieur le ministre. Il a ajouté que cette rencontre se tient à un moment clé du calendrier scolaire. << Les examens de fin d’année représentent une étape cruciale, non seulement pour les élèves candidats, mais aussi pour l’ensemble du système éducatif. Ils constituent une période d’évaluation, de mérite, de justice et d’opportunité>>, a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que c’est la raison pour laquelle, le Ministère de l’Éducation nationale accorde à leur organisation une attention particulière. << Chaque détail compte. Chaque action compte. Et surtout, chaque acteur a un rôle à jouer>>, a-t-il déclaré.

Pour rassurer les uns et les autres, il a indiqué qu’en amont, qu’ils ont pris un ensemble de mesures rigoureuses. Ce sont : la sécurisation de la chaîne de production et de distribution des sujets ; la mobilisation d’équipes compétentes pour la surveillance et la correction ; le renforcement de la logistique et des contrôles internes ; la sensibilisation des acteurs pour prévenir toute tentative de fraude ou d’irrégularité.

Mais, le ministre est convaincu que ces efforts ne peuvent porter leurs fruits sans l’engagement actif et coordonné de tous les partenaires que sont : les services techniques, les académies d’enseignement, les forces de sécurité, les syndicats, les promoteurs d’écoles privées, les parents d’élèves, et bien sûr, les médias.

<< Vous, les professionnels des médias, êtes des alliés de premier plan. Votre rôle ne se limite pas à informer : vous sensibilisez, vous rassurez, vous alertez, et vous contribuez à instaurer un climat de confiance autour de ces examens. Nous comptons sur votre professionnalisme et votre sens des responsabilités>>, a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter qu’à travers ce déjeuner de presse, le Ministère tient à partager l’essentiel des dispositifs mis en œuvre, répondre aux éventuelles préoccupations, et surtout associer pleinement les médias à la dynamique nationale pour des examens apaisés, crédibles et réussis.

Il a adressé ses vifs encouragements à tous les élèves candidats. << Qu’ils sachent que leurs efforts seront reconnus et protégés, et que la voie du mérite reste la plus sûre pour bâtir un avenir durable>>, a-t-il déclaré.

Ensuite, dans la phase des questions/réponses, les journalistes ont posé plusieurs préoccupations. Ils ont voulu savoir : l’impact réel des manifestations publiques qui sont organisées par le département pour dénoncer la fraude ; les dispositions prises pour la participation des candidats libres qui ne seront pas en possession de leur carte d’identité, devenue inaccessible ; les mesures particulières contre la fraude ; et, surtout, avec la reprise tardive des cours, si le programme a été épuisé et les dispositions prises pour gérer cette situation.

Le ministre, aidé par le directeur du Centre national des examens et concours, a apporté des réponses aux préoccupations des journalistes. Ils ont estimé qu’il n’y a jamais des actions de sensibilisation de trop contre le fléau de la fraude. A cet effet, ils ont estimé que toutes les initiatives sont les bienvenues. << L’ année passée, nous avons fait la sensibilisation à outrance et cela a donné les bons résultats que nous tous salué>>, a indiqué le ministre.

Il a aussi indiqué que malgré que la rentrée 2024 2025 a été retardée de un mois, avec des présences massives de population sinistrée dans certaines écoles, cela n’a pas du tout impacté le bon déroulement de l’année. Mieux, il a estimé que ça été une prouesse que la rentrée ait eu lieu un mois après la date normale. Tout compte fait, il a déclaré que les programmes ont été exécutés à souhait. Pour cela, il a salué les syndicats qui ont accompagné le dispositif pour ce brillant résultat.

Dans l’ensemble, l’on retient que toutes les dispositions sont prises pour des examens de fins d’année réussis.

Assane Koné