Les Affaires Mondiales Canada ont alloué au Paseq un financement total qui s’élève à 19 682 539 dollars Canadien, soit plus de 8 milliards FCFA.

Après le lancement du projet Paseq, le 6 mai 2014, le comité de pilotage s’est réuni le 9 février 2016 au Centre national du patronat du Mali (CNPM) pour faire le bilan des activités réalisées en 2015, les recommandations et dégager les perspectives de l’année en cours (2016). La cérémonie d’ouverture était présidée par Kénékouo dit Barthélémy TOGO, ministre de l’Education Nationale, en présence de D^r Augustin Poudiougou, conseiller technique au Men/ point focal Paseq, Fadimata Alain Char, directrice du Plan international Mali, chef de file du consortium Paseq et Alou Dicko, le représentant de l’ambassadeur du Canada au Mali et des gouverneurs de région.

Le PASEQ est une initiative de partenariat gagnant-gagnant entre le Canada, le ministère de l’éducation nationale et un consortium de quatre grandes organisations (Plan international Canada, Save the Children, la Fondation Aga Khan et World Vision).

Il s’agissait de s’assurer de la faisabilité du plan d’étude du projet, prioritaire pour les 61 767 enfants dont 30 513 filles, 130 centres de développement de la petite enfance (CDPE), 221 écoles primaires et 707 945 acteurs de l’éducation dont 357 231 femmes dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso et Mopti.

Selon Fadimata Alain Char, Directrice du Plan international Mali, chef de file du consortium Paseq, ce projet vise d’abord à réussir les engagements surtout en termes de formation et de renforcement de capacité des enseignants.

« Un des grands défi que nous avons dans ce sens, c’est le suivi pédagogique. La présente session porte sur le bilan annuel du projet au titre de l’année 2015 et la planification des activités de l’année 2016. Le projet Paseq dont le lancement a été effectué le 6 mai 2014 au Grand hôtel de Bamako, sous la présidence du département ministériel dont, j’ai la charge aujourd’hui », a indiqué le ministre de l’Education Nationale, P^r Kénékouo dit Barthélémy TOGO. Selon lui, cela est le fruit de l’engagement des affaires Mondiales Canada aux côtés du gouvernement malien et de son peuple.

P^r Kénékouo dit Barthélémy TOGO, à l’entame de ses propos, a exprimé au gouvernement Canadien, toute la gratitude du président de la République, son excellence Ibrahim Boubacar Keita, et de tout le gouvernement malien pour son appui inestimable en faveur de notre pays. Il a profité de cette occasion pour exprimer sa profonde reconnaissance aux Affaires Mondiales Canada pour son soutien financier.

Selon le ministre Barthélémy TOGO, les Affaires Mondiales Canada ont alloué au Paseq un financement total qui s’élève à 19 682 539 dollars Canadien, soit plus de 8 milliards FCFA. « Ce soutien généreux permet au projet de déployer son approche ‘’une scolarisation améliorée pour les garçons et filles, au Mali dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso et Mopti’’, plus précisément dans 304 villages, 292 écoles et 130 centres de développement de la petite enfance (CDPE) », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que les résultats du Paseq, c’est aussi l’œuvre des ONG partenaires membres du consortium.

Selon le ministre, en plus de leurs expertises, elles ont apporté au Paseq une contribution financière de 3 796 779 dollars Canadien, soit plus 1/2 milliard FCFA. Au titre des résultats engrangés par le Paseq, le P^r Kénékouo dit Barthélémy TOGO a cité entre autres, la réalisation de 201 salles de classe au niveau du 1^er cycle de l’enseignement fondamental, de 42 salles d’activités du préscolaire (CDPE), 211 blocs de 3 latrines, 81 bureaux directeurs/magasins, 61 hangars de cantines avec magasins et cuisines, 67 bureaux équipés de pompes manuelles déjà mis au service des écoles et CDPE.

Il a rassuré que le ministère de l’Education nationale, en relation avec les autres départements concernés par la mise en œuvre du Paseq, travaillera à son ouverture à de nouvelles opportunités d’amélioration des conditions de gouvernances de nos écoles. Il a invité les participants à examiner, au cours des travaux, avec assez de minutie et de clairvoyance les avancées du projet ainsi que ses insuffisances afin de mieux projeter les actions à venir.

Lamine Kané