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Redévabilité et responsabilité sociale : Le MIRAU/Mali sensibilise des organisations de la société civile malienne

jeudi 8 mai 2014, par Assane Koné

Dans le but de contribuer à la promotion de la pratique de la redévabilité sociale au sein des organisations de la société civile, notamment celles des jeunes, le Mouvement international pour la renaissance d’une Afrique unie/Mali (MIRAU/Mali), a organisé, un débat public sur le processus de redévabilité des organisations de la société civile.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de son projet pour le renforcement de la redévabilité sociale, le MIRAU/Mali, avec l’appui financier de l’Ambassade du Danemark, a organisé le 2 mai 2014, un débat public sur le processus de redévabilité des organisations de la société civile. Au moins 70 représentants d’organisations de la société civile, des autorités publiques et administratives et des médias, ont participé à cette activité. Essentiellement animée par Bakary Doumbia, Président de la Fédération des Collectifs d’ONG du Mali, ce fut l’occasion pour lui de faire l’état des lieux de la pratique de la redévabilité et de la responsabilité sociale des organisations de la société civile en général et celles des jeunes en particulier. Il s’est aussi étendu sur les difficultés liées à la mise en œuvre et le suivi des recommandations formulées par des organisations de la société civile par rapport aux questions de la gouvernance. Il a enfin formulé des propositions alternatives pour une meilleure information des citoyens sur la gouvernance au niveau de la société civile. Mais, auparavant, en sa qualité de Président du MIRAU/Mali, Moussa Coulibaly, a estimé que la redévabilité est un principe incontournable dans le renforcement de la gouvernance démocratique. Selon lui, elle permet d’améliorer la capacité de gestion et les pratiques de nos gouvernants, le comportement des citoyens et des autres acteurs. « Elle est un outil puissant de transparence dans la gestion des ressources de la plus part de nos pays africains, dont le budget d’investissement et le budget national sont respectivement dépendant d’environ 80% et plus d’un tiers de l’aide extérieur », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que les organisations de la société civile en tant que baromètres, constituent un maillon important dans la recherche d’une meilleure approche dans la gestion des ressources de nos pays. Moussa Coulibaly est convaincu que les organisations de la société civile ne pourront en aucun cas être à la hauteur de ces attentes si elles ne s’imposent pas un minimum de devoir de rendre compte. « Cette reddition des comptes doit être interne et externe », a-t-il indiqué.
Assane Koné

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