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Promotion industrielle au Mali : La normalisation et la promotion de la qualité au centre des préoccupations

vendredi 14 juillet 2017, par Assane Koné

Le jeudi 13 juillet 2017, s’est tenue au ministère du développement industriel la 9e session du conseil national de normalisation et de contrôle de qualité.

Cette rencontre a été présidée par Mohamed Ali Ag Ibrahim, ministre du développement industriel. C’était en présence de Yaya Niafo, directeur général de L’Agence malienne de normalisation et de promotion de la qualité (l’AMANORM), les représentants des organisations faitières, les représentants des associations des consommateurs. Ainsi que d’autres acteurs concernés.

« Le conseil est l’organe consultatif du système national de normalisation et de contrôle de qualité », a fait savoir le ministre du développement industriel. Il dira que le projet de normalisation représente le couronnement d’intenses efforts de travail des experts nationaux au sein des différents comités techniques de normalisation. Avant de dire que la normalisation, constitue de nos jours deux outils stratégiques indispensable à la préservation de la santé, à la protection des consommateurs et à l’élimination des entraves techniques des échanges.

L’objectif de ce projet selon le ministre Ali Ag Ibrahim, est d’adopter après l’enquête publique requise des projets de normes élaborés par nos différents comités techniques de normalisation.

« Avec la mondialisation, nous ne devons pas perdre de vu la prise en compte des normes dans l’élaboration de nos politiques et stratégies de développement », a-t- il conseillé.

C’est pourquoi, il a lancé un appel à toutes les entreprises publiques et privées d’intégrer la dimension norme et de qualité dans leurs activités quotidiennes. Selon lui, cela est un gage d’une amélioration continue de leur performance.

« Les normes constituent des baromètres pour nos entreprises », a déclaré Yaya Niafo, directeur général d’AMANORM. Pour cela, il ajouté qu’il faut respecter les normes pour avoir une place sur le marché national et au niveau communautaire.

« Le Mali dispose de 334 normes au niveau national ».

Selon lui, aujourd’hui, le conseil national de normalisation va statuer sur les 57 projets de normes élaborés par huit comités (8) techniques de normalisation à savoir : céréales et dérivés, fruits, légumes et oléagineux, chimie et environnement, textiles, cuirs et peaux, électrotechnique, transport, biocarburant, hôtellerie et tourisme.

Poursuivant sont intervention, il dira que l’importance des normes est de préserver la santé, l’environnement et de faire en sorte que nos entreprises prennent en compte les exigences normatifs et être compétitif sur le marché afin d’amener des devises pour le pays.

M. Niafo a jugé que cette rencontre a une particularité. D’après lui l’élaboration des normes passent par différents processus. D’abord, au début de l’année, des besoins exprimés par les parties prenantes sont prisent en compte et examinés au sein des comités techniques de normalisation. C’est à eux de regrouper les services techniques, les entreprises, les laboratoires, les consommateurs et la société civile pour donner leur avis.

Il a expliqué que la mise en œuvre s’effectue à travers un catalogue de normes diffusées à toutes les parties intéressées par les normes, qui saisissent l’AMANORM et qui viennent acheter ces normes au niveau de l’AMANORM.

« La norme, c’est le soubassement, l’instrument pour aller à la réglementation technique », a-t-il conclu.

Bintou COULIBALY (stagiaire)


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