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Promotion de l’intégration sous régionale : L’OPAJ-PIA dénonce les prélèvements illicites des forces de l’ordre sur les routes d’Afrique de l’Ouest

mardi 17 novembre 2015, par Assane Koné

L’Organisation panafricaine des jeunes pour la promotion de l’intégration africaine (OPAJ-PIA) était face à la presse, le samedi 13 Novembre 2015 à l’Ecole de Maintien de la paix, pour expliquer la problématique de la libre circulation des personnes, des biens et des services dans l’espace CEDEAO en vue trouver des solutions.

Cette rencontre visait à sensibiliser et mobiliser la jeunesse des pays membres de l’organisation en vue d’une intégration effective et participative. Cependant, force est de constater qu’en dépit de toutes les mesures, les déplacements au sein de la sous- région de la CEDEAO sont très difficiles. Une situation attribuable au nombre de plus en plus important de barrières et de barrages routiers dressés en toute illégalité ainsi qu’aux extorsions d’argent dont sont victimes les voyageurs à chaque point de contrôle. Ainsi, nos frontières, dans un sens comme dans l’autre, sont devenues des lieux où le « racket » a pion sur rue. Les paisibles passagers y subissent la vilaine loi des agents des forces de l’ordre et de sécurité en faction au niveau des différents postes de contrôle. Gendarmes, policiers, douaniers, tous s’y mettent à piller et dépouiller les honnêtes gens de leurs frais de subside sur la route, qu’ils aient des documents administratifs en règle ou pas.

A en croire le Président du Bureau fédéral de OPAJ-PIA, Souleymane Bouda, l’incivisme, la discrimination, la méconnaissance des documents de transport et l’insécurité en sont les principales causes. Pour cela, il dira que si tous les usagers produisent légalement le document de transport, cela éviterait le racket. Car, selon M. Bouda, au lieu de revendiquer son droit, il faut le connaitre d’abord. Partant, il a invité vivement les autorités de l’espace CEDEAO à être plus regardant par rapport aux comportements indécents de certains agents des forces en faction dans nos frontières.

En ce qui concerne le rôle de la justice et des autorités dans la mise en œuvre des dispositions relatives à la libre circulation des personnes, des biens et des services dans l‘espace CEDEAO, Mamadou Diouara, membre de l’organisation, a indiqué que cette libre circulation tant convoitée par le peuple Africain, n’est malheureusement pas une réalité car la justice, poursuit M .Diouara, qui doit appliquer les lois a failli. En effet, il a ajouté que la CEDEAO doit créer des instruments ou des mécanismes de veille qui, lui permettront de surveiller les frontières et aussi instruire aux forces d’appliquer les règles élémentaires. Et cela, il faudrait une véritable sensibilisation des usagers sur le document ratifié.

Il faut retenir que l’OPAJ_PIA est une organisation non gouvernementale à caractère laïc, apolitique, non confessionnel et à but non lucratif. Elle est une plateforme internationale de concertation, de mobilisation et de sensibilisation de la jeunesse autour des questions liées à l’Intégration Africaine, à la Paix, à la Démocratie et au Développement de l’Afrique. Le Bureau Fédéral Africain (BFA) enregistre aujourd’hui les délégués de 16 pays Africains et les délégués de 13 associations des jeunes et reste toujours ouvert aux nouveaux adhérents. En effet, deux concepts tirés de l’appellation de l’organisation suffisent pour saisir son esprit : le panafricanisme et l’intégration.

Moussa Mallé SISSOKO

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