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Presse malienne : Une association de défense sur les fonds baptismaux

mardi 5 décembre 2017, par Assane Koné

Le lundi 4 décembre 2017, la Maison de la Presse de Bamako a servi de cadre à la cérémonie de lancement du mouvement de la protection de la presse contre les violences (MPV-Mali).

Cette cérémonie de lancement présidée par Boubacar Yalkoué, Président du mouvement de la protection de la presse contre les violences (MPV), a enregistré la présence de Lassinè Diawara, vice-président de MPV, le représentant des familles fondatrices de Bamako. Aussi l’on a pu noter la présence des autres membres du Mouvement ainsi que des hommes de média.

Au cours de cette rencontre, le MPV a dénoncé certains faits et actes contre la liberté de la presse au Mali.

A l’entame de son intervention, le Président du MPV a présenté l’association. Il dira que le MPV est composé de doyens, de jeunes journalistes, des directeurs de publication et des animateurs de radios. Il a ajouté que l’idée de sa mise en place est partie d’un constat.

« Un manque criard d’union au sein de la presse. Cette faiblesse dont nous journalistes sommes responsables, nous expose à toute sorte de violences qui ne se rappelle pas des agressions, des intimidations, des interpellations dont certains journalistes ont été victimes ces dernières années au Mali », a déclaré le président de MPV-Mali. Pour cela il a cité le cas de : Saouti Labass Haïdara, Directeur de Publication du quotidien L’Indépendant, Birama Fall, Directeur de Publication du journal Le Prétoire, Alexis Kalambri, Directeur de publication du journal Les Echos, Sambi Toure, Directeur de publication du journal Info Matin, Abrahamane Keïta, Directeur de Publication du journal Le Temoin, BS Diarra, Directeur de Publication du journal La Sentinelle, Ammy Baba Cissé, Directeur de Publication de Le Figaro du Mali, Salif Diarra, Maliactu.com (presse en ligne), Adama Dramé, Directeur de Publication du Le Sphinx, Dramane Aliou Koné, Directeur de Publication de L’indicateur du Renouveau et Directeur de la Radio Renouveau FM, Bandiougou Tounkara dit Diougous, Directeur de radio Maliba FM, Mohamed Youssouf Bathily RAS BATH, animateur à la radio Renouveau FM, Boubacar Yalkoué, Directeur de Publication de Le Pays, le groupe Kayira, Fredy Mattar, Directeur de Publication MINDISS ; Ousmane Koné, directeur de Publication du journal Le Hoggar, Boukari Daou, Directeur de Publication du journal Le Républicain.

M. Yalkoué, dans son intervention a fait savoir que, quand un journaliste a des problèmes, il ne bénéficie pas d’un soutien large et confortable. A part quelques amis dans le milieu qui l’apportent leur soutien, il est contraint à se battre seul face aux menacent extérieures. Il a ajouté que ce constat s’est manifesté sans riposte appropriée de la corporation. Il s’est enfin exacerbé et au-delà de tout acte de violence par des phénomènes jamais vécus dans le temps au Mali.

En expliquant les faits et actes de violences, il a parlé sur le cas de deux journalistes de RFI (Claude Verlon et Ghislaine Dupont) tués au nord du Mali dans le cadre de leur travail. Quelques temps après, Birama Touré, reporter au journal d’investigation Le Sphinx a disparu, le 29 janvier 2016, dans des circonstances mystérieuses.

« La force de la presse réside dans l’union, elle est indispensable et il est aujourd’hui urgent de se retrouver, à travers un mouvement de veille pour faire face à la menace qui nous guette tous car aujourd’hui ou demain, ça peut arriver à n’importe qui parmi nous », a-t-il lancé.

En parlant de la mission de son mouvement, il dira que c’est un mouvement pour la corporation. Selon lui, aussitôt qu’un de ses membres se trouvera dans une situation difficile dans l’exercice de son métier, le MPV-MALI s’érigera en défenseur sans arrière-pensée.

« C’est le premier combat de notre mouvement. D’autres actions sont prévues dans les semaines à venir. Nous n’accusons personne. Nous croyons à la sincérité de tout un chacun et nous lançons un appel solennel à l’endroit de tous ceux qui ont l’amour de la presse, reconnaissent sa place dans la construction d’une Nation à se joindre à nous afin de retrouver notre confrère disparu, Birama Touré », a-t-il indiqué avant de conclure.

Bintou COULIBALY


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