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POUR DENONCER L’INSECURITE : Gao se fâche et lève la voix

lundi 21 novembre 2022, par Assane Koné

Les populations de Gao ont observé la semaine dernière un arrêt de travail. Au même moment, à Ansongo, les habitants appliquaient la désobéissance civile. Ces mouvements d’humeurs visent à dénoncer l’insécurité qui sévit dans la zone.

Les populations de la Cité des Askia ont décrété du lundi au mardi dernier un arrêt de travail. Cette mesure a été décrétée par les différentes centrales syndicales UNTM-CSTM-CDTM de la ville. Toutes les structures publiques et privées ont été fermées, hormis les services sanitaires, l’Énergie Du Mali et la Société malienne de gestion de l’eau potable. Les centrales syndicales s’insurgent contre l’insécurité grandissante qui sévit dans la région depuis des mois. Ils exigent des autorités la sécurité des habitants de la localité.

Les postes de contrôle de la ville à Gao, Ménaka et Niger étaient tous fermés. Des camions en provenance de Bamako étaient bloqués aux postes. Les services étatiques, les commerces ainsi que les ONG étaient également fermés.

L’arrêt de travail de 48 heures demandé par les syndicats UNTM, CSTM, CDTM dans la région de Gao n’a pas été observé à Bourem, souligne le studio tamani. Toute chose qui s’explique que « l’information n’a pas été donnée à temps réel par écrit conformément aux textes ».

A Ansongo dans la région de Gao, les populations étaient en désobéissance civile pour deux jours, à savoir Mardi et Mercredi. A l’initiative de la société civile d’Ansongo, poursuit le studio tamani, les manifestants ont bloqué les entrées et les sorties de la ville.

Pour Seydou Cissé, porte-parole du M5-RFP, les autorités de la transition ont simplement délaissés Gao en témoigne la fuite des populations des villages de Bourem, d’Ansongo… vers la ville Gao.

Le moins que l’on puisse dire, est que la population de Gao est plus que jamais remonté contre le pouvoir en place. Pour elle, cette situation d’insécurité extrême ne devrait pas arriver avec le départ des troupes françaises de la région.

Hamidou B. Touré
ARC EN CIEL


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