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Lutte contre les violences basées sur le genre : la Commune IV s’implique

lundi 18 décembre 2017, par Assane Koné

L’ONG Association du Sahel d’aide à la femme et à l’enfance (ASSAFE), en collaboration avec justice prévention réconciliation (JUPREC), a mobilisé le samedi 9 décembre 2017, la population de la commune IV de Bamako à Djicoroni Para. C’était au tour d’une cérémonie « Publique Show ». Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre des 16 jours d’activisme de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et aux filles du 25 novembre 2017. A cette date s’ouvre également la campagne internationale des 16 jours de mobilisation qui s’échelonne jusqu’au 10 décembre, Journée internationale des droits de l’homme.

Cette campagne nous rappelle que les violences faites aux femmes constituent une des violations des droits de l’homme les plus répandues dans tous les pays.

Ont pris part à cette cérémonie commémorative, Mme Diallo Mariam Diallo, expert sur les violences basées sur le genre (VBG) de l’ONG ASSAFE, Mme Koné Oumou Daou, représentante du ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Fabiola Ngeruka, coordinatrice du fonds des Nations Unies pour la population au Mali (FNUAP) et de lutte contre les violences basées sur le genre. Aussi l’on a pu noter la présence du chef de quartier de la commune CIV, le représentant du RECOTRADE, de la CNJ et une forte présence de la jeunesse.

Cette cérémonie a enregistré des prestations d’artistes, de la chorégraphie, des jeux sur les droits humains, des sketchs suivis par des témoignages des facilitateurs communautaires et les hommes modèles.

Mme Diallo Mariam Diallo, expert sur les VBG de l’ONG ASSAFE, a souligné que l’objectif est de sensibiliser le maximum la communauté dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles du 25 novembre aux 10 décembre 2017, journée mondiale des droits humains.

« La violence basée sur le genre est une pratique néfaste dans notre société qui a des conséquences négatives et elle doit être dénoncée par toutes les femmes et filles », a-t-elle lancé. Elle a ajouté qu’il est temps qu’on cesse ces pratiques pour le bien être de la population et pour le développement durable de notre pays.

Mme Koné Oumou Daou, représentante du ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, a encouragé et remercié l’ONG ASSAFE pour son courage et sa contribution dans la lutte contre ces pratiques, pour le respect des droits de l’homme et pour l’épanouissement des enfants, des femmes et de la famille.

« Les violences basées sur le genre est un domaine que le ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, pour lequel le ministère est entraine de tout mettre en œuvre pour lutter contre ces pratiques, plus particulièrement le mariage précoce ou forcé », a déclaré la représentante du ministre.

Mme Koné a lancé un appel à toute la population surtout aux femmes et aux filles qui sont des victimes de signaler en dénonçant les cas de violence pour pouvoir mieux les combattre ensemble.

« Si une femme est violé, elle a u plus 3 jours pour aller à l’hôpital. Si elle n’y part pas, elle peut tomber enceinte ou elle a un risque de transmission de VIH-SIDA ou encore des infections sexuellement transmissible. C’est très important de briser le silence et de porter plainte là où il faut », a indiqué Mme Fabiola Ngeruka, coordinatrice du fond des Nations pour la population (FNUAP) et de lutte contre les violences basée sur le genre.

Elle a lancé un message à l’endroit de tous les acteurs de la lutte et toute la population pour dire que les violences n’ont pas de frontière, et nous devons briser le silence et nous assurer que les services de prise en charge sont à leurs côtés et le gouvernement malien. « Nous devons arrêter, stopper les VBG puisse que l’impunité va continuer si nous ne brisons pas le silence », a-t-elle conseillé.

En parlant de son agence qui a son siège à Bamako, elle dira que c’est une agence de développement rattachée aux Nations Unies, qui œuvre en faveur du droit de chaque individu (hommes, femmes et enfants) à la santé et à l’égalité des chances et surtout dans les zones à besoin d’actions humanitaires. Selon elle cette agence intervient au Mali à travers les ONG (ASSAFE) et les ONG international (AMC et autres) qui majoritairement sont basées dans les régions du nord.

« Les violences ne peuvent être arrêtées que par les communautés », a-t-elle indiqué avant de conclure.

Bintou COULIBALY


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