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Journée panafricaine des femmes : L’édition 2014 a promu les filières scientifiques

vendredi 1er août 2014, par Assane Koné

Le Mali, à l’instar de la communauté internationale, a célébré la journée panafricaine des femmes, fêtée chaque 31 juillet. Les festivités se sont déroulées au Centre International de Bamako sous le parrainage de la 1re dame, des membres du gouvernement et de la société civile. « Rôle des Femmes et des Jeunes Filles dans l’éducation, les Sciences et les Nouvelles Technologies en vue d’une Afrique Émergente », tel est le thème dédié cette année par l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF).

« Rôle des femmes et des jeunes filles dans l’éducation, les sciences et les nouvelles technologies en vue d’une Renaissance Africaine », tel est le thème choisi pour célébrer cette nouvelle édition. Cela est une lancée pour favoriser l’implication et la participation des femmes et des jeunes filles à la production scientifique et technologique contribuant à l’accroissement de la productivité, de la compétitive, la création d’emplois et au développement économique, social, culturel et des politiques des Etats. Cet objectif de l’Organisation panafricaine des femmes (OPF) est partagé pleinement par Keïta Aminata Maïga, épouse du président de la République. Tout en saluant l’engagement de toutes les femmes du Mali, elle appellera les différents acteurs à une mobilisation collective pour favoriser la réalisation de cette vision du 21e Siècle. Pour Mme Keïta Aminata Maïga, l’automatisation des femmes et l’accès des jeunes filles à l’éducation, sont plus que des questions de droits mais une exigence pour le développement harmonieux et durable du pays. Lors de son intervention, Diallo Kama Sakiliba, présidente de l’OPF, dira que malgré les engagements pris par les Etats en faveur de l’Education pour tous à l’horizon 2015, 17 % d’enfants africains à peine bénéficient de l’enseignement préscolaire. Et actuellement, 75% d’enfants reçoivent un enseignement primaire et 43% d’abandons scolaires dans le monde sont enregistrés en Afrique subsaharienne. Plus de la moitié de 74 millions d’adolescents, non scolarisés seront des filles. Et 2/3 des 800 millions d’adultes dans le monde qui ne peuvent ni lire ni écrire sont des femmes. Elle ajoutera que l’autonomisation économique des femmes est actuellement l’une des priorités pour le décollage de l’Afrique. Chose qui passe nécessairement par l’éducation et le développement des compétences féminines. Une idée que partage fermement la ministre de la femme, de l’enfant et de la famille, Oumou Bah qui notera les défis de son département qui œuvre en vue de réussir la promotion de la femme et des jeunes filles. Tout en remerciant les actions gouvernementales pour le soutien en vue d’intégrer les femmes dans les différents secteurs dans de développement et l’encouragement des jeunes filles dans les secteurs scientifiques et technologique, un défi qui ne peut être relevé sans l’appui des différents acteurs. Mais vu la présence des nombreux ministres et acteurs de la société civile, on peut espérer à un meilleur lendemain.

Khadydiatou Sanogo

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