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G5 Sahel : Vers l’opérationnalisation
lundi 15 mai 2017, par
Bamako abritera le 17 mai 2017, la réunion extraordinaire des Chefs d’Etat-major des pays membres du G5 Sahel. En prélude à cette rencontre importante pour la sécurité dans le Sahel, les experts militaires venus du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad, sont en conclave depuis le 15 mai 20017, à l’Hôtel Amitié de Bamako.
« Votre présence aux travaux préliminaires à la réunion des Chefs d’Etat-major des pays membres du G5 Sahel, marque l’attachement de vos différents pays à la structure de défense de notre sécurité qu’est le G5 », a indiqué le Colonel-Major Abdoulaye Cissé, représentant du Chef d’Etat-major général de l’Armée malienne.
D’entrée de jeu, il a indiqué que cette rencontre de Bamako, vise à finaliser le document d’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel, afin le proposer pour adoption à réunion extraordinaire des Chefs d’Etat-major des pays membres du G5 Sahel, le 17 mai 2017, à Bamako.
Pour ce faire, il a levé le voile sur les trois groupes de travail qui vont jeter les bonnes bases de la force conjointe du G5 Sahel afin que les pays membres puissent aller rapidement.
Selon lui, le premier groupe de travail qui sera dirigé par l’Officier malien, le Colonel Moussa Démé, va réfléchir sur le soutien logistique et financier. « Il doit permettre la validation des besoins à proposer aux Chefs d’Etat-major », a-t-il indiqué.
En ce qui concerne le deuxième groupe, il dira qu’il doit plancher « l’extraterritorialité ». Dirigé par un officier nigérien, ce groupe de travail est chargé de proposer un document juridique consensuel.
Enfin, en ce qui concerne la structure de commandement de la force conjointe, il a souhaité que les meilleures idées émergent du groupe de travail qui sera dirigé par le Colonel Daouda Traoré.
Pour sa part, le Général Mohamed Znagni, expert défense et sécurité du G5 Sahel, a rappelé que les Chefs d’Etat des pays du G5 ont décidé de la création d’une force conjointe pour faire face aux questions d’insécurité qui se posent à nos différents Etats et qui le plus souvent ont un caractère transfrontalier.
« Nous avons déjà fait deux réunions, l’une à Bamako et l’autre à Niamey. Notre concept d’opération a reçu le mandat de l’Union africaine et le mandat de l’ONU », a-t-il indiqué. Avant de dire que cette 2e réunion de Bamako, doit aider à exprimer les besoins financiers et financiers, à traiter de la structure de commandement et à dégager un consensus sur la notion d’extraterritorialité, étant attendu que cette force avenir aura trois secteurs : Est, centre et ouest.
Assane Koné
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