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Festival International triangle du balafon : Une causerie débat interroge la musique comme mode de transmission des valeurs
mardi 14 octobre 2025, par
<< Musique comme mode de transmission des valeurs>> est le thème d’une causerie débat qui a eu lieu, le 10 octobre 2025, dans la salle de conférence de la chambre de commerce et d’industrie de Sikasso. C’était dans le cadre de la 9 ème édition du Festival International triangle du balafon, que la capitale du Kénédougou a abrité du 9 au 11 octobre 2925.
Dans un débat organisé sous forme de panel de discussion modéré par Mai Niaré et animé par le Pr Ibrahima Ndiaye, directeur du Centre pour la promotion de l’unité et par
Mohamed Salikène Coulibaly,
ancien ministre de la refondation de l’état, le public de Sikasso a été édifié sur la place de la musique dans la transmission des valeurs.
Pr Ibrahima Ndiaye a abordé le thème sous trois angles. Dans le premier angle, il explique et démontré que les habitants de cette parte de l’Afrique comprise entre le fleuve Sénégal et le fleuve Niger, sont les descendants directs de l’Égypte antique.
Ce rappel fait, il dira qu’il ne faut jamais blaguer avec la musique. << Elle peut construire. Mais, elle peut aussi détruire>>, a-t-il indiqué. Il a ajouté que la musique a pour fonction première d’éduquer.
Mieux, il dira qu’en matière de musique, nous avons influencé le monde. Partant du principe que la musique est très politique, il dira qu’elle peut faire la promotion de la solidarité, la cohésion, l’entente sociale, sans oublier sa fonction ludique avec l’émotion et le plaisir qu’elle procure. Il a même estimé que la musique
doit être perçue comme une oeuvre divine.
Pour sa part, Mohamed Coulibaly dira que dans la musique, il y a la mélodie et la parole. Selon lui, pour ce qui concerne la mélodie, il dira qu’il s’agit du jeu instrumental . Et, quand à la parole, il dira qu’elle se rapporte à la chanson.
Mais, au delà de tout, il dira que la musique fixe l’identité. Si la musique est jouée pour la réjouissance, Mohamed Coulibaly pense que souvent, elle est inséparable de la danse.
Pour cela, il a suggéré de ne jamais confondre le jeu et l’amusement. De là, il a estimé que la musique est un moyen d’expression. A titre d’exemple, il a rappelé un dicton de chez nous qui est libellé comme suit : << Donkili maa di à koro de kadi>>.
Il a rappelé qu’on chante aussi des sentiments. Et mieux, il dira que la musique est un langage qui permet de transmettre des valeurs de résistance.
Mais, malheureusement, aujourd’hui, selon lui, on a la musique qui s’installe dans la promotion des non valeurs et des contre-valeurs.
Il dira que la culture malienne est l’une des rares culture a avoir un gamme complète d’instruments de création musicale.
Assane Koné
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