De nos jours le trafic et la consommation de drogues sont considérés comme un véritable problème de santé publique et de sécurité, touchant majoritairement les jeunes. Notre société à tendance à perdre ses valeurs, ses coutumes et ses repères moraux. Nos jeunes gens ont perdu la morale que la société les a inculqué. A qui la faute ? Quel est la responsabilité des parents ? Lisez note enquête !

Selon la Directrice nationale de la population du Mali, M^me Absatou Ndiaye, la population malienne est estimée à 17,5 millions d’habitants. Cette population est composée majoritairement de jeunes (60%) ou plus. Une grande partie de cette couche juvénile (bras valide et incontournable au développement), est concerné par la consommation de la drogue qui est un fléau se répandant progressivement et dangereusement dans nos villes et campagnes.

Ledit fléau se présente sous deux aspects indissociables l’un de l’autre et se traduit en termes d’économie de marché par la « demande » (consommation) et « l’offre » (production et trafic).

Les parents doivent se rappeler qu’ils sont les principaux acteurs de la prévention des risques liés aux drogues par les jeunes dont ils ont la responsabilité. Ils doivent également être les pionniers concernés dans la mesure où il leur revient d’assurer une bonne éducation de base à leur progéniture. Le meilleur encadrement doit d’abord commencer en famille. Une bonne éducation de base est un gage certain contre l’usage de la drogue. Et ceci n’est possible que dans l’action conjuguée des parents et des enseignants.

C’est pourquoi, les programmes d’enseignement scolaire et les médias ont un rôle fondamental à jouer dans la recherche de solutions à ce phénomène.

La drogue est toute substance d’origine naturelle ou synthétique qui agit sur l’organisme d’un sujet en modifiant ses sensations et ses comportements.

Les raisons de la prise de drogues par les jeunes, surtout les jeunes filles, selon une consommatrice qui a requis l’anonymat, s’explique par la pauvreté, la misère, le chômage, les compressions, les durs travaux champêtres, l’exode, les changements et bouleversements sociaux, la crise d’adolescente.

Comme l’atteste le rapport du secrétaire général de l’ONUDC (Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime), les drogues naturelles, de plus en plus artificielles, compromettent dangereusement l’avenir de l’humanité, mettant en danger, entre autres, l’insertion sociale, professionnelle et humaine des jeunes dans toutes les sociétés.

Du coup l’avenir de la jeunesse est menacé, car, elle constitue le pilier de la société qui se trouve corrodé par des comportements additifs de ces jeunes qui la rendent improductive.

Cependant l’ampleur de ce fléau a des conséquences négatives telles que : des maladies comme le sida, la folie, la perte de vies humaines, la perte d’emplois, les conflits conjugaux, les traumatismes, la délinquance, le blanchiment d’argent, la recrudescence des activités criminels.

En effet, pour lutter contre ce phénomène qui gangrène la vie de certains jeunes et parvenir à préserver l’avenir de la jeunesse, il faut amener la population en général et particulièrement la couche juvénile à un changement positif de comportement c’est-à-dire à ne pas aller vers la drogue. Ensuite réduire la demande à travers les actions de communications.

Et cela n’est possible que si les autorités, les structures en charge de la lutte contre ce phénomène se donnent la main à prendre des mesures pour lutter efficacement contre ce fléau.

Bintou COULIBALY (stagiaire)