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Communication : Orange-Mali a une nouvelle licence à 100 milliards de FCFA

mardi 25 juillet 2017, par Assane Koné

Le mercredi 19 juillet 2017, s’est tenu au ministère du commerce le 12e numéro du traditionnel point de presse hebdomadaire du gouvernement. Cette rencontre a une fois de plus informée les journalistes sur la création de la direction générale de le police technique et scientifique et le fonctionnement de la direction générale de la police, et sur l’approbation du cahier de charge pour l’octroi à Orange Mali d’une licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications fixes et mobile de 2e, 3e et 4e génération.

Cette conférence a été animée par deux ministres : le Général Salif Traoré, ministre de la sécurité et de la protection civile et Arouna Modibo Touré, ministre de l’économie numérique et de la télécommunication. Ils étaient accompagnés par le ministre du commerce Abdel kader Konaté, porte-parole du gouvernement.

Lors de cette rencontre avec la presse, deux points étaient à l’ordre du jour. Le ministre Traoré a fait une communication portant sur la création de la direction générale de la police technique et scientifique et la modalité fixant les fonctionnements de la direction générale de la police. Le décret portant sur l’approbation du cahier de charge pour l’octroi à Orange Mali d’une licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications fixe et mobile de 2e, 3e et 4e génération, a été expliqué par le ministre Arouna Modibo Touré.

« Ce nouveau cahier de charge permettra d’apporter au trésor public 100 millards de FCFA », a indiqué le ministre de l’économie numérique et de la communication. Le ministre Touré a affirmé que la publication dudit document au Journal Officiel est attendue la semaine prochaine.

Lors de son exposé, Harouna Modibo Touré a fait savoir que c’est l’une des principales décisions du Conseil des ministres du mercredi. Lors de ce point presse, Abdoul Karim Konaté porte-parole du gouvernement, a longuement expliqué l’approbation par le conseil des ministres du cahier de charge pour l’octroi à Orange Mali d’une licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications fixe et mobile de 2e, 3e et 4e génération, des services de transmission de données et des services de télécommunications internationales au Mali. Un premier pas important qui est ainsi franchi par le ministre en charge de l’Economie Numérique qui a dit que les négociations ont été très rudes.

Poursuivant son intervention, le ministre de l’économie Numérique dira qu’il s’agit d’un cahier de charge amélioré avec beaucoup d’innovations. A l’en croire, le cahier de charge corrige beaucoup d’insuffisances constatées dans le précédant. Avec le nouveau document, il est notamment fait obligation à Orange de couvrir jusqu’à 3000 kilomètres d’axes routiers, de faire du service de qualité pour la connexion et certains site que le Gouvernement du Mali a imposé. Il y a aussi le critère de performance, et le devoir de la préservation de l’environnement. Transparence oblige : le gouvernement du Mali veut mettre l’information fiable au niveau de toutes les couches socioprofessionnelles du pays.

Le ministre a affirmé que le projet de décret adopté vise à renouveler la licence de 2e et 3e génération de l’opérateur Orange Mali-SA, conformément à la réglementaire nationale relative aux télécommunications. Selon lui, il étend également la licence de l’opérateur Orange Mali-SA à l’exploitation des réseaux et services des technologies de la 4e génération.

Les journalistes ont été édifiés sur les préoccupations relatives, aux questions de sanctions et la destination finale des 100 milliards de nos francs. Selon le ministre Touré, « les sanctions pécuniaires ont été durcies et le régulateur sera ferme pour exercer ses missions de contrôle ». Par rapport à la destination des 100 milliards de FCFA, il a précisé que le fonds sera logé dans un compte du trésor malien à la BCEAO, avant de dire que c’est un fonds fongibles. Déjà, une partie de ce pactole est prévue dans le projet du collectif budgétaire qui sera incessamment déposé sur la table de l’Assemblée Nationale.

« On se rappelle que l’ancien président ATT avait utilisé les fonds des ventes de la SOTELMA et de la BIM pour construire les échangeurs multiples et soutenir les collectivités territoriales. Il serait intéressant que l’utilisation et la traçabilité de ces 100 milliards soient largement communiquées aux Maliens, dans la plus grande transparence », a-t-il indiqué. Il dira que, c’est une aubaine pour Bamako pour gérer les multiples problèmes qui l’assaillent, en l’occurrence, la question sécuritaire.

« Au Mali l’ouverture du secteur des télécommunications à la concurrence a été consacrée par l’Ordonnance n°99-043/P-RM du 30 septembre 1999. Elle a abouti à l’octroi de la licence à Orange Mali-SA (Ex Ikatel) en 2002, à la privatisation de la SOTELMA en 2009 et à l’octroi de la licence à Alpha Télécommunication Mali (ATEL-SA) en 2013 », a rappelé M. Touré. Il a ajouté que les réformes engagées ont permis d’améliorer de façon considérable aussi bien la couverture géographique du territoire national que l’accessibilité de nos concitoyens aux services de télécommunication à moindre coût.

Pour sa part, le Général Salif Traoré, ministre de la sécurité et de la Protection civile, a expliqué l’adoption des projets de textes relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la Direction générale de la Police technique et scientifique.

Selon lui, la Police technique et scientifique regroupe les services et les activités de détection des infractions, par des moyens techniques et scientifiques. A en croire le Général Salif Traoré, la Direction générale de la Police technique et scientifique, représentée aux niveaux central et régional, jouera un rôle important dans la coordination et la planification de toute activité de la criminalistique et des sciences médico-légales à travers le territoire national.

Il dira que cela permettra, d’insuffler une nouvelle dynamique à l’activité de la police technique et scientifique, un élément essentiel pour le juge qui en est le dernier récepteur.

Plus loin, il dira que cette direction générale aura des sous-directions : une division qui s’occupera de la cybercriminalité et une autre en terme juridique, le tout dans un avenir très proche. Selon le ministre de la Sécurité, cette nouvelle direction satisfera certains besoins en analyse scientifique. « La direction aura des antennes dans certaines régions du Mali », a-t-il indiqué avant de conclure.

Bintou COULIBALY (stagiaire)


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