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Ciné droit libre : L’apothéose de la 2e édition

lundi 23 janvier 2017, par Assane Koné

Après une première édition qui a comblé toutes les attentes, la 2e édition du festival ciné droit libre tenu à Bamako a connu son épilogue le samedi 21 janvier 2017. Cette édition a été placée sous le thème : Droit de vivre : luttons contre l’extrémisme violent ». Elle a été marquée par des projections de films, des dialogues démocratiques, des formations et des animations artistiques et musicales.

La cérémonie de clôture couplée avec une projection s’est déroulée à la Maison de la presse en présence de plusieurs personnalités et partenaires du Ciné droit libre Bamako. Cinq (5) jours durant les festivaliers ont eu droit à des projections de films, suivies de débats sur des thématiques spéciales, notamment la montée de l’extrémisme violent, la démocratie et la justice.

Selon les organisateurs, ce fut des moments d’échanges, de renforcement de capacités et surtout d’incitation à la lutte pour un Mali uni, démocratique et prospère.

Aussi, un atelier de réflexion a été animé par Smokey et Awadi sur le rap à l’intention des artistes rappeurs et slameurs.

Pour sa part, le président de la Maison de Presse, Dramane Aliou Koné, a remercié à vive voix les organisateurs pour avoir associé la Maison de la presse à cette belle initiative qui a concouru à la promotion des droits de l’homme. « Notre pays qui vit dans une situation difficile depuis 5 ans, a besoin d’une telle initiative. Je suis convaincu que les débats contradictoires peuvent nous aider à vaincre cette crise qui nous à fait souffrir dans nos chairs et dans notre âme », a-t-il soutenu.

Concernant cette édition, Abdoulaye Diallo, coordinateur du Ciné Droit Libre, a constaté que l’organisation a connu plus de succès que la précédente. Pour cela, il a salué l’équipe de Bamako pour la qualité de l’organisation. Partant, il a remercié ses partenaires (Ambassade du Royaume des Pays-Bas, Institut Français du Mali, la Minusma, la Maison de la presse etc.)

L’Ambassadeur du royaume des Pays-Bas au Mali a estimé que la culture n’est pas du folklore, mais ce qui est essentielle à la préservation de la cohésion sociale et le renforcement de la paix au Mali. Selon lui, c’est ce dont le Mali a besoin dans la marche vers la paix. « Nous avons participé à ce festival car il nous montre que nous avons raison de nous investir dans la culture. Cela permet aussi de favoriser la tolérance, le dialogue et de renforcer la liberté d’expression et la culture de la paix », a-t-il indiqué.

Après, le public a eu droit à une projection de deux films. Il s’agit de « Mali Blues », « Fuocoammare » au de-là de Lampedusa suivi d’un débat.

Avant d’aller au village du festival Ciné Droit au « Terrain Chaaba » de Lafiabougou pour un concert engagé et pédagogique. Une soirée animée par l’indétrônable chef de village, Adama Dahico, célèbre humoriste ivoirien et Yoro, humoriste malien. Les festivaliers venus nombreux se sont délectés de rires face à ces deux humoristes. Ensuite, ils ont appréciés les prestations artistiques des rappeurs maliens.

La soirée a été clôturée par le concert live du groupe KEURGUI du Sénégal et Master Soumy, Rappeur et activiste malien. Tous ont contribué à animer la soirée devant des fans décontractés et émus.

Moussa Mallé SISSOKO


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