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COVID-19 : L’Europe doit accueillir à bras ouvert l’aide venant de Chine

lundi 16 mars 2020, par Assane Koné

Alors que la Chine est en passe de juguler la propagation de Covid-19 sur son territoire, l’Organisation mondiale de la Santé fait état d’une situation alarmante en Europe, devenue nouveau foyer de la pandémie. L’Italie se trouve être le pays le plus touché en Europe, avec plus de 25.000 cas confirmés et plus de 1.800 décès enregistrés. Des chiffres qui donnent du vertige. « Le pays traverse la période la plus noire de son histoire », s’est inquiété le Premier ministre italien Giuseppe Conte.

Parmi les mesures prises pour freiner la propagation de la pandémie, l’Italie a décrété l’état d’urgence sur l’ensemble de son territoire, avant de voir l’Espagne, la Serbie et la Roumanie, emboîter, eux-aussi, les pas. Alors que des mesures inédites ont été également annoncées en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. Dans ces pays, les populations sont appelées à faire preuve de beaucoup de disciplines. En France, par exemple, tous les rassemblements de plus 100 personnes sont interdits. Des sites touristiques dont l’emblématique musée du Louvre, le Palais des Versailles et la Tour Eiffel, sont fermés au public jusqu’à nouvel ordre. Il en est de même pour les cafés, bars et restaurants. Même au plus fort de la seconde guerre mondiale, tous ces lieux étaient toujours restés ouverts. Des décisions rares qui attestent la psychose qui gagne le terrain à la suite de CODIV-19. En Allemagne, Angela Merkel invite les gens à réduire leurs contacts sociaux, pour, explique-t-elle, « ralentir la vitesse de la propagation du virus et éviter que notre système sanitaire ne soit débordé ».

Des scénarios déjà vécus en Chine. Ces mêmes mesures ainsi que d’autres plus drastiques de prévention et de contrôle de COVID-19, la Chine était la première à en faire l’expérience. C’était à Wuhan, il y a de cela 45 jours. Une expérience qui a indéniablement permis à contrer la propagation de la maladie. On se rappelle que des médias et individus en Europe, bras croisés devant le malheur de la Chine, avaient lancé pas mal de propos discriminatoires à l’égard de la Chine, tandis que des personnes d’origine chinoise se faisaient attaquer dans les rues. Der Spiegel, un périodique allemand, avait titré sans gêne : « Pour vaincre ce virus, les Chinois n’ont ni besoin de vaccin, ni de la médecine traditionnelle, mais de la liberté et de la démocratie ». Et c’est pendant ces moments difficiles où l’attention du monde devrait être tournée à la recherche des solutions, que certains médias européens ont trouvé bon pour mettre en avant des considérations idéologiques. Ils n’ont été lucides en pensant que l’épidémie aurait peur de leur « liberté » ou « démocratie ».

Alors que le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a plus d’une fois invité les autres pays à mettre à profit le temps précieux que la Chine gagnait pendant ce temps pour le monde. Le patron de l’OMS n’a malheureusement pas été compris, et voilà que le mal est fait. « L’Occident a perdu pour rien le temps que la Chine avait gagné pour lui », a finalement reconnu le New York Times dans l’une de ses publications. Au-delà de tout, une chose dont on est sûre, est que la Chine n’est pas une nation rancunière. Elle a plusieurs fois affirmé sa volonté de venir en aide aux autres pays touchés par la pandémie, dont les pays d’Europe.

En effet, le 12 mars à minuit, un avion battant pavillon chinois avec à son bord 9 médecins experts, 31 tonnes de fournitures médicales dont des équipements de soin intensif, des matériels de protection et des médicaments a fait un atterrissage en douceur à l’aéroport de Rome. En même temps, un camion chinois, rempli de 230 caisses d’équipements médicaux, arrivait en Italie. « La Chine a été le premier pays à venir secourir l’Italie », a dit Maurizio Massari, ambassadeur d’Italie auprès de l’Union européenne. Il l’a dit sur le site d’info Politico. Sur la page facebook de l’ambassade de Chine à Rome, de nombreux Italiens ont laissé le mot, très court, mais qui avait toute son importance : « Grazie ». Traduit en français : « Merci ».

Les Américains ne peuvent pas non plus renier les faits réels. Un article paru sur le site foreignpolicy.com a noté qu’aucun membre de l’UE n’a pu fournir de l’aide à l’Italie, et que la Chine a rempli la lacune. « L’Italie pourrait se tourner davantage vers la Chine », a commenté cet article. A l’heure actuelle, la Chine a partagé avec plus de 100 pays du monde et plus de 10 organisations internationales et régionales des documents techniques concernant la gestion de la crise sanitaire et le traitement de la maladie. Elle a fait don de fournitures médicales à des pays lourdement frappés tels la Corée du Sud, le Japon et l’Italie ; envoyé des experts en Iran et en Irak, sans parler du don de 20 millions de dollars américains à l’OMS, un fonds destiné à financer la coopération internationale dans cette lutte.

Oublions la politique lorsqu’il s’agit de sauver des vies.
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