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Ali Nouhoum Diallo, à propos de Kidal :« la solution diplomatique combinée à l’option militaire »

mardi 31 décembre 2013, par Assane Koné

Pour commémorer la marche unitaire du 30 décembre 1990, la Coordination Malienne des Organisations Démocratiques (COMODE) a organisé une conférence de presse le lundi 30 décembre 2013 à la Maison de la presse de Bamako.

Le conférencier Ali Nouhoum Diallo était entouré par le vice-président de la Comode, Izac Traoré et par le secrétaire général de la Comode, Mohamed Touré. Au cours de cette conférence, Ali N Diallo a fait savoir que le Mali n’est pas ingrat envers la France, mais que les solutions diplomatiques, culturelles ont toujours été combinées à la solution militaire.
A travers cette conférence de presse, le président de la Comode, Ali N Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale, a fait savoir que la Comode commémore la marche unitaire du 30 décembre 1990, alors que la souveraineté du Mali ne s’exerce pas de façon pleine et entière dans la région de Kidal. Selon lui, l’intervention de la France saluée par l’immense majorité des maliens et par toute la communauté internationale, a permis d’amoindrir le coût en vies humaines. Avant de rappeler que le Mali est une mosaïque de minorités qui ont coexistées tout au long de l’histoire dans la paix, la tolérance et la solidarité, en dépit des diversités linguistiques, confessionnelles, politiques, en résumé de la diversité culturelle. Le conférencier à inviter le président IBK à mettre fin au désordre constaté dans la huitième région de la Nation malienne. «  C’est une évidence dans les rangs de la COMODE que c’est pour masquer les contradictions sociales existant dans l’Adrar des Ifogas, pour ne leur avoir pas trouvé une juste solution débouchant sur la démocratisation de la société dans cette huitième région du Mali, que les rebellions ont été d’abord déclenchées dans l’Adrar, et se sont limitées dans cette zone géographique du Mali », a-t-il dit. A l’en croire, c’est par laxisme que l’Etat malien a laissé les groupes armés continuer à parler de l’Azawad. Avant d’ajouter que tous les touaregs ne sont pas des rebelles et inversement. A cet effet, il a invité le peuple malien d’éviter tous les amalgames. Le président de la Comode Ali N Diallo a indiqué que l’avenir du Mali se définira avec les représentants de tous les maliens, sans armes assis sous l’arbre à palabre, pour tirer les leçons de toutes les tragédies vécues de 1960 à nos jours, en empruntant la voie de la vérité, de la justice, des réparations si symboliques soient-elles, du pardon et de la réconciliation. La COMODE réaffirme que tous les citoyens maliens de toute sensibilité de peau noire ou blanche doivent être égaux devant la loi ; chacun et chacune doit répondre de ses actes. L’impunité doit être bannie dans le Mali démocratique. En réponse aux questions des journalistes, le conférencier Ali N Diallo a souligné que le Mali n’est pas ingrat envers la France, la Cedeao, l’Union Africaine, les Nations Unies, mais qu’il est inadmissible que Kidal soit géré par une minorité de bandit. « La solution diplomatique et culturelle ont toujours été combines à l’option militaire. Il faut éviter de donner des primes aux rébellions », a-t-il dit. Pour lui, les membres de la Comode n’ont pas besoins d’être actionnés par le président IBK quand le pays est en danger. «  Nous n’avons pas apprécié que les autorités nous oblige à changer l’itinéraire de la marche à 24 heures seulement avant le jour-j au motif de question sécuritaire », a conclu le conférencier.

Aguibou Sogodogo
(LE REPUBLICAIN)

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