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Liberté d’expression créative et artistique : Arterial Network et le Réseau Kya outillent des artistes et acteurs culturels maliens

jeudi 18 septembre 2014, par Assane Koné

Bamako a abrité du 14 au 16 septembre 2014, une formation sur le thème : « les droits de l’Homme, les droits artistiques et culturels ». La formation qui s’est tenue à l’hôtel Colibris a été organisée par Arterial Network et le Réseau Kya du Mali.

Dans le cadre du projet « Artwatch Africa », Arteriel Network et le Réseau Ky, viennent de donner une opportunité aux acteurs culturels et artistiques et aux organisations de droits de l’Homme, d’échanger leurs expériences, et surtout de mieux comprendre ce que l’on entend par droits artistiques, droits culturels et droits de l’Homme. La formation a aussi permis aux participants de mieux cerner les problèmes auxquels fait face le secteur culturel en Afrique, en terme de liberté d’expression créative.

« Le projet Artwatch Africa est un programme axé sur plusieurs activités tournées vers une campagne de plaidoyer multiforme, qui aboutira, notamment, au respect des droits des artistes et de leurs œuvres, la connaissance en profondeur des droits culturels, une meilleure compréhension des droits culturels, la liberté d’expression, la sanction des violations des droits artistiques culturels, les différentes applications des droits de l’homme dans l’entreprenariat culturel, les droits de l’homme en général et les droits particulier », a indiqué Dianna Ramarohetra, la facilitatrice de la formation. Elle a estimé qu’en Afrique, la liberté d’expression des artistes n’est pas totalement respectée. Selon elle, il se trouve que les artistes jouent un rôle de médiateur, d’intermédiaire et de miroir de la société.

En sa qualité de Coordinateur de Artwatch Africa-Mali, Souleymane Ouologuem a indiqué que le secteur culturel en Afrique, en général, et au Mali en particulier, est appelé à se renouveler afin de s’adapter au développement actuel du monde. Selon lui, la liberté d’expression créative et artistique est l’une des conditions dans la mise en œuvre d’une politique culturelle efficace pour le développement des industries créatives au Mali. Mamou Daffé, représentant de l’Afrique de l’Ouest d’Arterial Network, a estimé que son réseau comprend un ensemble informel et dynamique d’individus, d’institutions et de partenaires financiers œuvrant dans le secteur culturel africain. Selon lui, ce réseau vise à soutenir la croissance et l’efficacité des arts et de la culture africains ainsi qu’à améliorer la pérennité des industries créatrices en Afrique.

« C’est pour ses ambitions que le réseau a initié le projet Artwatch Africa, qui travaille avec tous les pays membres d’Arterial pour former, donner des instruments et des outils aux acteurs, décideurs, partenaires, mais aussi aux structures qui travaillent pour la promotion des droits des artistes », a indiqué Mamou Daffé. Pour sa part, Almamy Koureissy, chef de cabinet du ministre de la culture, s’est félicité de la tenue de cette formation. « Au nom du ministre de la culture, je peux vous assurer de l’accompagnement du département pour toutes les questions relatives au respect des droits des artistes », a-t-il indiqué.

Arterial Network a été fondé en 2007, dans le cadre de la conférence « Revitalising Africa’s Cultural Assets », à l’Île de Gorée, au Sénégal. Aujourd’hui, 40 pays sont représentés au sein de la structure. Le siège principal du réseau se trouve au Cap, en Afrique du sud, et d’autres bureaux se trouvent actuellement au Mali et au Kenya. Arterial Network organise des événements, des conférences et des programmes de formation dans toute l’Afrique. En cela, il est soutenu par la DOEN Foundation, l’Union européenne et HIVOS

Assane Koné

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