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Un homme tire à bout portant sur sa femme : En 14 points voici le récit des évènements

mardi 26 janvier 2016, par Assane Koné

Un homme malien vient de tuer son épouse pour des raisons encore non élucidées. Mais, cet article de l’Essor lève le voile sur les circonstances de la tragédie. lisez !

1-Pour des raisons non encore élucidées, le mari a tiré à bout portant sur son épouse assise à ses côtés dans sa voiture. Il a tenté de mettre fin à ses jours avant d’être arrêté par la police

2-Les nouvelles tristes et traumatisantes circulent à la vitesse du vent. Dimanche, les habitants d’un secteur huppé d’Hamdallaye ACI 2000 se sont réveillés, assaillis par une nouvelle effrayante. Les rumeurs colportaient le récit du meurtre froidement commis par un homme que nous désignerons par ses initiales BF sur son épouse K. Les faits se seraient produits aux environs de 21 heures la veille, c’est-à-dire samedi soir.

3-Quelques minutes après le drame, une sœur de la victime a pu joindre le médecin urgentiste, A. N. Coulibaly. Le praticien tentera en vain de réanimer la nommée K. Le toubib nous a relaté les circonstances dans lesquelles il est intervenu dans ce meurtre étonnant dont les mobiles ne sont pas encore élucidés. L’homme a tout simplement tiré à bout portant sur son épouse. Aux environs de 21 heures, le couple BF et K s’engouffrent dans une voiture pour quitter son domicile. L’homme et son épouse devaient se rendre à une invitation à dîner.

4-ls étaient probablement en retard à cette soirée qui se tenait probablement dans un quartier de la rive gauche. Une des invitées, T., une sœur de la victime était pressée de voir le couple se joindre aux nombreux convives déjà arrivés sur place. Elle entreprit donc d’appeler BF le mari de la victime. « Faites vite pour arriver. Le temps presse », aurait-elle lancé à son beau-frère au téléphone. « Nous ne serons pas au dîner », lui aurait alors répondu l’homme d’une voix calme. La nommée T. marqua son étonnement devant ce revirement soudain de sa sœur et de son époux.

5-Elle ne comprenait comment le couple avait pu changer d’avis à la dernière minute alors qu’il avait donné son accord pour participer au dîner. « Quoi ? Qu’est-ce que vous dites ? Dites-moi ce qui ne va pas ce soir ? » L’homme au bout du fil lui répondit, d’une voix toujours calme que K. ne sera pas de la fête. « Je viens de la tuer à l’instant même. Elle est à côté de moi dans la voiture. Je vais me suicider », annonça l’homme avant de raccrocher au nez de T.

6-, connaissant le tempérament sérieux de l’époux de sa sœur, n’a pris pas ces propos ahurissants comme une blague. L’homme lui avait parlé avec un ton des plus posé. Sentant que sa sœur était vraiment en danger, elle s’empressa de téléphoner au médecin urgentiste A. N. Coulibaly, dès la fin de sa conversation avec BF.

7-Au son anxieux de la voix de T. qui est une de ses connaissances, le médecin urgentiste comprit rapidement qu’un drame venait de se produire et qu’elle était désemparée. La dame eut tout de même la présence d’esprit de mettre le toubib en contact BF qui lui avait annoncé froidement qu’il venait d’abattre son épouse dans sa voiture.

8-En bon professionnel, le médecin urgentiste abordera calmement au téléphone le monsieur qu’il savait dans une situation de stress insupportable. En évitant soigneusement de le brusquer, il lui posera des questions pour vérifier la réalité du drame et tenter d’en localiser l’endroit. Situé par les réponses reçues, le médecin rejoignit BF sur les lieux aussi rapidement qu’il le put. Chemin faisant, il a prévenu un responsable de la Brigade anti-criminalité (BAC).

9-Parvenu sur le lieu du drame, il aperçut l’homme assis dans le véhicule une arme à la main. BF représentait donc un danger. A tout moment, il pouvait se tirer une balle dans la tête ou faire feu sur le médecin. Avec beaucoup de précautions, celui-ci entreprit néanmoins de s’approcher. Il découvrit alors l’horreur. La dame, foudroyée par une balle reçue en pleine tête, était pliée en deux sur son siège, ses vêtements inondés de sang. « Lorsque nous avons pu les approcher, je l’ai touchée. J’ai constaté qu’elle était déjà morte. Son corps était déjà refroidi », témoigne le médecin A. N. Coulibaly.

10-Le policier n’a pas mis de temps à rejoindre le médecin près de la voiture garée. A. N. Coulibaly a rapidement expliqué à l’officier de police sur ce qu’il savait de cette mort violente. Le policier avait visiblement alerté ses collègues. Peu de temps après son arrivée sur les lieux, les forces de sécurité ont débarqué en nombre pour délimiter un périmètre de sécurité autour du véhicule.

11-Les policiers, aidés de psychologues, s’efforcèrent de dissuader BF de se donner la mort. Ils lui rappelèrent notamment qu’il avait des enfants auxquels il devait penser. « Que vont devenir vos enfants si vous mettez fin à vos jours après votre épouse ? Ils seront brutalement orphelins de père et de mère », ont-ils expliqué au déséquilibré pour tenter de l’attendrir et le conduire à renoncer à son projet funeste. Mais visiblement perturbé par l’acte irréparable qu’il venait de commettre, l’homme restait accroché à son projet de se suicider. Il clamait qu’il n’avait plus de raison de vivre car, aurait-il dit, il ne pourrait plus regarder leurs deux enfants en face, lorsque ceux-ci apprendront que leur père a assassiné leur mère.

12-Malgré tout, le médecin urgentiste, l’officier de police de la BAC, les spécialistes de la police et d’autres bonnes volontés se sont inlassablement relayés auprès de BF pour capter son attention et l’empêcher de basculer dans le passage à l’acte. Tant que le dialogue ne se relâchait pas, il restait des chances qu’il ne se suicide pas. Décidé à en finir avec la vie, BF les tiendra néanmoins en alerte de 21 heures jusqu’aux environs de 1 heure du matin.

13-L’homme a pourtant fini par craquer. Les « conseils » répétés des dizaines de fois avaient certainement fini par ébranler sa résolution. C’est ainsi qu’il se laissera arrêter par des éléments du 14è arrondissement qui l’ont conduit dans les locaux de leur commissariat à Hamdallaye ACI 2000. Les agents de la Protection civile transporteront le corps de la défunte K à la morgue de l’hôpital.

14-Une enquête a été ouverte pour connaitre les raisons de cet homicide brutal perpétré par BF.

SOURCE L’ESSOR


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