« La formation sur les techniques de montage de projets culturels et la recherche des mécanismes de financements innovants est une aubaine à saisir », a indiqué Hamane Demba Cissé, secrétaire général du ministère en charge de la culture. C’était le 15 janvier 2024, au Palais de la Culture, lors de l’ouverture de l’atelier de renforcement de capacités sur les techniques de montage de projets culturels et la recherche de mécanismes de financements innovants.

Cette initiative qui intervient dans le cadre du projet GIZ « Donko ni Maaya », dénommé « Prévention de la crise et renforcement de la cohésion sociale à travers la promotion du secteur de la culture au Mali », selon le secrétaire général du Ministère en charge de la culture, a indiqué qu’après cette formation les participants de Bamako et de l’intérieur du pays doivent s’ inspirer de notre riche patrimoine culturel afin de faire de notre pays dans les années avenir, la locomotive des industries culturelles et créatives », a-t-il indiqué en guise d’objectif recherché.

Après avoir rappelé que cet atelier est organisé à l’attention du personnel de la Direction Nationale de l’Action Culturelle et les Directions Régionales de la Culture, le secrétaire général du département en charge de la culture, a indiqué que notre pays s’est toujours illustré comme un foyer de créativité et l’héritier d’un patrimoine culturel inestimable qu’il lui incombe de préserver, renouveler et transmettre. Il dira que c’est pourquoi les gouvernements successifs ont su protéger et valoriser ce patrimoine à travers la création, le développement d’infrastructures culturelles, la formation des cadres et des professionnels de la culture. « Dans cette perspective le Gouvernement du Mali sous l’impulsion du Ministère en charge de la culture s’est résolument engagé à mettre en place une culture performante inspirée de nos valeurs sociétales », a-t-il déclaré. Avant d’annoncer que cette vision politique a été également soutenue par l’essor des Industries Culturelles et Créatives, conformément à l’esprit du Document Cadre de la Politique Culturelle et des engagements régionaux et internationaux ratifiés par le Mali.

Le passage obligatoire par des ressources humaines de qualité

Cependant, il a estimé que l’atteinte des résultats escomptés passe par la qualité des ressources humaines qui constituent le capital le plus précieux de tout processus de développement. « Pour avoir des ressources de qualité, il est évident qu’il faut initier des formations périodiques, des sessions de recyclage, des ateliers de renforcement de capacités », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que cette session de renforcement de capacités du personnel de la Direction Nationale de l’Action Culturelle et des Directeurs Régionaux de la Culture s’inscrit dans cette dynamique.

Il a indiqué qu’elle a été possible grâce au soutien et à l’accompagnement financier du Projet Donko ni Maaya à travers le Ministère fédéral des Affaires étrangères de l’Allemagne, qui ne ménage aucun effort depuis quelques années pour accompagner le département en charge de la culture. Profitant de l’occasion, il a rappelé que grâce au Projet GIZ Donko ni Maaya, l’écosystème culturel, la création artistique et l’économie de la culture du Mali reconnaissent un regain d’intérêt après moult séries d’épreuves : crise politico-sécuritaire, COVID19 et bien d’autres qui ont sérieusement impacté le développement culturel au Mali et favorisé la précarité des acteurs et entrepreneurs culturels ces dix dernières années.

Il a exprimé le souhait que cette formation soit utile et qu’elle aide à booster l’économie de la culture au Mali. « Développer le secteur de la culture, c’est contribuer à la création des emplois, c’est accroître le PIB dans notre pays, c’est construire la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble », a-t-il déclaré.

Assane Koné