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Siagri 2014 : Lamine Samaké, un pépiniériste qui veut contribuer à reverdir le Sahel

vendredi 25 avril 2014, par Assane Koné

« Je veux apporter ma pierre à la promotion et à la protection de la biodiversité de la flore au Mali. Et, pour cela, je me suis engagé pour la vulgarisation des plantes de chez nous ». C’est en ces termes que Lamine Samaké de la pépinière Samaké et non moins Président de la coopérative des pépiniéristes de Sénou, s’est exprimé, débout entre des jeunes plants exposés au stand « les fleurs Hogon », installé au Siagri 2014.

Pays sahélien confronté de façon exceptionnelle aux phénomènes du changement climatique, le Mali doit songer à un programme de reboisement digne de nom. Mais, en attendant que l’Etat fasse du reboisement son cheval de bataille, des citoyens maliens de façon individuelle s’adonnent à la plantation d’arbres. Tellement que la demande est forte, certains ont fait de la production de jeunes plants leur activité principale. Lamine Samaké fait partie de ce lot-là. Peintre bâtiment de profession, il s’est reconverti en 2000, à la fonction de pépiniériste. Et, depuis cela a tendance à devenir son activité principale. « Sur mon site situé au terminus de Sénou, je suis détenteur de 2500 pieds de pourghère, 2500 pieds de moringha, 5000 pieds de néré, 200 pieds de karité ordinaire, 200 pieds de cacao et 1000 pieds de corossol, anacarde, gigibier greffé et de karité greffé », a-t-il indiqué. Et, c’est à cause de l’importance de cette activité de pépiniériste que les organisateurs du Siagri 2014, ont réservé un stand de choix à « les fleures Hogon ». Lamine Samaké y expose des plants aussi variés que ceux qu’on rencontre dans nos terroirs : Mangue, orange tangelo, raisin sauvage, caïédra, bambou, baobab greffé. « En accord avec les organisateurs du Siagri 2014, nous avons acquis ce stand pour montrer aux Maliens ce que nous faisons dans le domaine de la vulgarisation de nos plantes. Mais, en plus des particuliers, nous souhaitons avoir des marchés de l’Etat pour ses programmes de reboisement », a-t-il indiqué.
Assane Koné

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