Nostalgique des pratiques dont il est le seul à détenir le secret,
le promoteur du Salon international des jeunes entrepreneurs de la zone Uémoa (Saj-Uémoa), Idrissa Coulibaly n’a trouvé mieux que d’improviser une sortie médiatique maladroite pour se prévaloir de sa propre turpitude.

Se disant sous bonne couverture, il a annoncé la tenue de la 2^e Edition du Saj-Uémoa, parrainé par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamane Baby. De l’avis des participants et des partenaires de la première édition, le promoteur est en train de se faire une seconde virginité sur le dos de ses nombreuses victimes car, disent-ils, des rendez-vous ont manqué l’année dernière. Au Mali, comme ailleurs dans le monde, l’on assiste à la promotion des initiatives sources de création d’emploi. Ce qui n’est pas une mauvaise chose. Car la question de l’emploi est devenue cruciale. Mais, ce qui est inacceptable, c’est le comportement de certaines personnes qui profitent des occasions pour s’enrichir sur le dos des entrepreneurs. Ce qui semble être le cas du promoteur du Salon des jeunes entrepreneurs de la zone de l’Union économique monétaire ouest africaine (Saje-Uémoa), Idrissa Coulibaly dit Idi.

En effet, le directeur général de l’Agence de communication Image
Groupe, non moins promoteur du salon des entrepreneurs, Idrissa Coulibaly a organisé le 16 avril dernier, à Bamako, un forum dénommé Salon des jeunes entrepreneurs de la zone Union économique monétaire ouest africaine. Il s’agissait, à travers cet espace de donner la possibilité aux entrepreneurs maliens, africains et européens d’explorer les opportunités de développement des différents secteurs d’économie, d’analyser les nouvelles opportunités des marchés dérivant des nouveaux regroupements régionaux et de favoriser l’interconnexion des entreprises du même domaine d’intervention. Mais aux termes des travaux, l’initiateur a déçu les participants.

Des opportunités manquées

Plusieurs opérateurs économiques maliens avaient pris part au salon dans l’optique d’échanger avec leurs camarades de la Chine et de l’Europe. Mais, ce fut un simple rêve. Puis que le spot publicitaire avait pour but de faire venir un maximum de participants juste pour occuper des stands. Ce qui a fait que les objectifs n’ont malheureusement pas été atteints à la première édition. Les participants ont été privés des thématiques et ateliers prévus dans le programme. Mais son point fort a été de donner les diplômes de participation à tout le monde. Pour masquer ses couacs, le promoteur a affirmé que la crise a eu un impact sur les objectifs qui étaient initialement prévus.

Et pour ne pas payer les hôtesses et collaborateurs de l’organisation, le promoteur a pris la lourde responsabilité de changer le local de son entreprise. De Bacodjicoroni ACI, il se retrouve à Kalaban-Coro dans un immeuble caché. Pis, il a même changé son contact et les panneaux de signalisation de l’agence de communication. Après avoir réussi à arnaquer tout le monde, le promoteur Idrissa Coulibaly annonce la tenue de la 2^e Edition sous le parrainage du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamane Baby. Pour les victimes de la précédente édition, il serait marrant devoir comment Idrissa Coulibaly compte organiser le salon encore. Puisqu’il est dans une logique de faire une seconde virginité sur le dos de ses nombreuses victimes. Nous vous livrons l’intégralité des témoignages des participants de la première édition dans nos prochaines parutions.

M’pè Sogoba