Les responsables de l’Union soudanaise du Rassemblement démocratique africain (Us-Rda) étaient devant la presse le samedi 30 novembre 2013, pour expliquer l’ostracisme dont ils sont l’objet, depuis la création de l’Um-Rda.

Trois responsables clés du parti de la charrue : le secrétaire général Gaoussou Coulibaly, le secrétaire à l’organisation Abdoul Salam Touré, le conseiller politique Mohamed Sadessy, et le secrétaire général de la section Us-Rda de Douentza, Andounia A Guindo ont pris le devant sur l’Espace d’Interpellation démocratique (EID) qui aura lieu le 10 décembre, sans eux.

La raison de leur absence, c’est que leur demande d’interpellation a été rejetée par la commission nationale d’organisation de l’EID. Ils voulaient dénoncer devant l’EID l’utilisation par l’Um-Rda du sigle et de l’emblème de l’Us-Rda qui n’a pas été dissoute et qui est un parti en vie.

Il est interdit pour un parti d’utiliser les sigles d’un autre, selon le secrétaire général de l’Us-Rda, Gaoussou Coulibaly. Ces responsables politiques du vieux parti entendent « manifester leur désapprobation du fait que l’Um-Rda Faso-Jigi agisse en lieu et place de l’Us-Rda », notamment en bradant les biens du parti comme « bar-Mali  ». Pour les défenseurs du vieux parti, l’Um-Rda est un nouveau parti qui a été créé, mais n’est pas issue d’une fusion, car les partis dont la fusion est évoquée comme l’Us-Rda et Bdia-Faso Jigi, n’ont jamais été dissoute.

Ce nouveau parti est dans une situation d’usurpation de titre de l’Us-Rda, selon les conférenciers. Du point de vue des statuts de l’Us-Rda et de la charte des partis politiques, la dissolution des partis concernés est un préalable à toute fusion.

Les conférenciers ont déploré l’ostracisme organisé contre eux par l’Administration territoriale et au niveau de tous les espaces de débats comme l’Ortm, la Maison de la presse, à et l’Espace d’interpellation démocratique. Selon le secrétaire à l’organisation de l’Us-Rda, Abdoul Salam Touré, ce parti reste ouverte à tous les partis se reconnaissant dans les idéaux d’indépendance et d’intégrité tels que prônés par le père de la Nation malienne, Modibo Kéita. Il a lancé un appel au Bdia, au Pids, au Mjt et à tous ceux qui sont dans d’autres formations politiques et favorables à la reconstitution de la grande famille Us-Rda, à se retrouver, pour donner un sens à la devise « respectueuse du passé, confiante en l’Avenir ».

LE REPUBLICAIN