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Ousmane Ben Fana Traoré lors du neuvième anniversaire du PCR : « Nous devons refuser l’immobilisme et le découragement. »
jeudi 10 juillet 2014, par
Dans le cadre de la célébration de ses neuf ans d’existence le Parti Citoyen pour le Renouveau a organisé, le mercredi 9 juillet 2014 à son siège à l’Hippodrome, une conférence de presse. C’était en présence des membres du bureau national, les militants et sympathisants du parti ainsi que les représentants des partis libéraux de la Côte d’Ivoire(RDR) et du Burkina Faso (ADF-RDA). La conférence était animée par le président du PCR, Ousmane Ben Fana Traoré.
Apres la bénédiction des présidents d’honneurs du parti, lors de son allocution, le président du PCR, Ousmane Ben Fana Traoré a déclaré que c’est un jour mémorable pour tous les militantes et militants du parti. Il dira que le neuvième anniversaire est un événement majeur dans la vie d’un parti. Selon lui, cette journée représente neuf années de rude bataille, de conviction forte pour le renforcement de l’espace démocratique malien à travers leur option politique qui est le libéralisme. Ainsi, le président du PCR a expliqué que dans le contexte actuel, ces neuf ans d’existence doivent être considérées par chacun d’eux comme un nouveau départ : celui du développement du parti et de son option politique pour un Mali différent fort et meilleur. Il dira que le PCR est toujours debout pour le Mali et qu’ils assumeront leur part de mission dans le processus de relance économique du Mali avec audace et loyauté. « Libérale que nous sommes, nous devons apporter le meilleur aux maliens et à la majorité présidentielle à laquelle nous appartenons », a-t-il précisé. Avant d’ajouter que plusieurs cadres valeureux de la nation refusent l’engagement politique. Selon lui, c’est une erreur car c’est la politique qui façonne le visage d’une nation et il est clair que les plus grands monuments dédiés dans le pays ne sont pas seulement faits de marbres ou de ciments mais qu’ils sont très souvent pétris dans les valeurs de l’action politique. « Nous devons refuser l’immobilisme et le découragement. Le découragement n’est pas PCR. Nous devons porter une politique juste, expliquer partout où nous intervenons les choses honnêtement, être sincère, encourager surtout le travail et le mérite. Libérale que nous sommes nous devons apporter tout notre soutien au gouvernement et au président de la république. Le Mali a besoin plus que jamais l’apport de la grande famille libérale », s’est-il adressé aux militants du parti. Par ailleurs, concernant les initiatives du parti tant sur le plan national et international, le Président Ousmane Ben Fana Traoré a souligné qu’ils sont une grande famille politique et qu’ils se soutiennent entre eux. Pour illustration, il est revenu sur le grand forum des libéraux qui s’est tenu au Mali à sa demande pour une sortie de crise. En ce sens, il a précisé que le document réalisé à l’issu de ce forum a été un atout pour beaucoup de puissances afin d’aider le Mali. De même, il évoqué son intervention dans le parlement allemand lors de la crise et qui a permis aux allemands de voter une loi afin de soutenir l’union Européenne et la force serval. Par rapport à l’actualité, notamment la situation entre le Mali et les institutions du Breton woods ainsi que la signature de l’accord de défense, il dira que le Mali a besoin aujourd’hui de ces institutions pour se stabiliser mais que ce n’est pas une fin en soi et que l’accord bilatéral en tant que tel n’est pas bloqué. Selon le président du PCR, les pays continuent à aider le Mali. Concernant la coopération militaire, il dira que l’armée a besoin de soutien compte tenu des difficultés qu’elle connait, mais que le plus important est comment sera fait ce soutien. De son avis, personne ne pourra imposer un accord de défense sur le Mali parce qu’il est un pays souverain. « Les difficultés que nous avons dans notre pays est ce que nous pouvons les réglé seuls ? », s’est-il interrogé. Avant de conclure qu’il est d’accord avec l’accord de défense, mais que le contenu soit avantageux pour le pays.
Ousmane Baba Dramé
(LE REPUBLICAIN)