Placée cette année sous le thème « Culture et jeunesse : Quelle perspective pour un monde juste et équilibré ? », la 5^e édition du Festival Africain d’images virtuelles artistiques (FAIVA), se tient du 5 au 20 novembre 2015.

Pour cette 5^e édition du FAIVA, Hama Goro est ces camarades du Centre Soleil d’Afrique, initiateur de la manifestation, ont concocté un programme très alléchant. En plus des expositions thématiques, le programme a prévu des ateliers d’échanges avec des jeunes artistes plasticiens et le public, une cérémonie de thé avec les artistes du Nord, des causeries-débat, des sketchs, des projections de vidéos d’art, des performances artistiques sur des thématiques diverses, la réalisation du mur de l’égalité et de la cohésion sociale. Si des prix ont été distribués aux jeunes talents pour saluer leur créativité et leur engagement en matière de sensibilisation, tout au long des manifestations, le programme a prévu une animation musicale assurée par des jeunes rappeurs et des artistes de la musique traditionnelle.

Avant de se déporter à Ségou, la manifestation pendant des jouer élu domicile à la place de l’obélisque à l’ACI, où une tente touareg a été construite pour abriter les conférences et autres causeries-débats. C’est aussi, cet espace qui a abrité la plupart des projections de vidéos d’art d’une qualité exceptionnelle, réalisées par des jeunes maliens dont l’inspiration le dispute au talent.

La cérémonie d’ouverture, présidée par un conseiller du ministre de la culture, a enregistré la participation d’un grand nombreux d’opérateurs culturels maliens. L’on a aussi salué la présence d’un représentant du Maire de la Commune IV, de Corinne, Directrice de l’Institut français de Bamako, de Samuel Sidibé, Délégué général des Rencontres de Bamako et de Bisi Silva, directrice artistique de la 10^e édition des Rencontres de Bamako.

Hama Goro, en sa qualité de Directeur du Centre Soleil d’Afrique, a indiqué qu’à la différence des autres festivals au Mali, FAIVA ouvre un espace de dialogue, d’éducation et d’interaction entre les artistes et le public local. « Dans le cadre de FAIVA, nous faisons des programmation qui vont à la rencontre des gens qui n’ont pas l’habitude d’aller dans les salles d’expositions, ni musées et milieux culturels pour visiter une exposition », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que cette manifestation a pour objectif d’instaurer un dialogue dynamique et l’échange culturel entre les différentes composantes de notre jeunesse autour des maux qui minent notre société, pour une meilleure compréhension d’un mode de vie stable, à travers une programmation artistique itinérante dans des espaces ouverts à Bamako et dans des capitales régionales du pays.

En plus d’avoir remercié des partenaires stratégiques de la manifestation comme la Fondation Doen des Pays-Bas, le Réseau KYA et le Centre culturel Kôrê de Ségou, Hama Goro a particulièrement dit un grand merci aux amis d’Arts Collaboratory et les responsables des Centres partenaires à travers l’Afrique et le monde qui ont bien voulu faire le déplacement au Mali, pour soutenir la manifestation.

Assane Koné