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Enko Bamako international School a organisé le...
mardi 31 octobre 2023, par
Enko Bamako international School a organisé le samedi 21 octobre 2023, une journée porte ouverte lors de laquelle l’occasion a été donnée aux apprenants de montrer leurs savoir-faire en terme de créativité. Il s’agit de montrer aux parents comment leurs enfants pourront être autonome.
Tout au long de cette journée porte ouverte, les élèves étaient à l’œuvre. Ils ont reflété le travail sérieux, varié et soutenu que les profs font en amont, mais ce sont eux qui sont les principaux protagonistes. Ils ont fait des exposés sur la formule développée de Glucose, l’observation cellulaire à partir d’épiderme d’oignon, direction de la lumière, l’expérience sur le titrage (il s’agit de trouver la présence de vitamine C dans un jus de fruit vendu sur la place de Bamako), l’expérience de la Poulie, le circuit électrique et la formule de la vitesse.
En outre, il y a eu l’atelier d’anglais. L’on a pu noter que des élèves s’expriment parfaitement en anglais comme en français et des élèves qui parlent de leur processus d’apprentissage. Ce qui leur permet d’être des communicateurs compétents dans la vie. Dans l’atelier de science, ils y a des élèves qui font des expériences qui démontrent une habitude de la combinaison de la partie théorique avec la partie pratique. Dans l’atelier de langue, littérature française, les élèves parlent de ce qu’ils font en langue, quelles sont les œuvres qu’ils lisent, quels sont les objectifs visés dans la lecture et comment cette lecture gagne en complexité au fur et à mesure qu’ils avancent. Cela concerne des élèves de tout âge, de la sixième en terminal.
En matière pédagogique, selon Raoul Mounkoro, directeur de Enko Bamako, si un élève est conscient de la manière dont il apprend, il atteint un niveau qu’on appelle méta commission. Il sait comment, il apprend. Il devient un apprenant autonome et avisé. Il ajoute que parallèlement à ses différents ateliers, il y’a une évaluation qui se fait ; l’évaluation du projet de groupe 4 science des élèves de la terminal. Ce sont des groupes de travail qui ont été constitués pour faire des recherches sur l’impact des différents phénomènes que ça soit sur la pollution ou encore des médicaments sur l’organisme. Au sortir de cette évaluation ils doivent tirer des éléments qui doivent forcément figurer dans ce qu’on appelle l’évaluation interne. C’est un mini rapport de recherche qu’ils doivent faire et qui doit également comporter une partie théorique et une partie expérimentale. Toujours avec les élèves qui ont le diplôme, ceux de la onzième, eux ils font le design en live, ils font un business plan et après ils exposent aux parents, c’est pour montrer leur savoir-faire.
Enko Bamako International School, est une école internationale africaine de la 6e à la terminale, une école pionnière au Mali à avoir l’autorisation de dispenser un programme du Baccalauréat international (programme diplôme). Il explique que le Bac international, c’est le programme qui est né en 1968 pour faire tomber les frontières académiques entre les différents pays. Parce que c’est le diplôme qui est le plus recherché par les meilleures universités au monde. Selon lui l’objectif de cette journée est de montrer aux parents et aux possibles prospects ce qu’ils font. Pour le directeur, il n’y a pas de meilleure manière d’inviter quelqu’un à un projet que de lui montrer ce qu’on fait.
Normalement le programme de bac international est formé par quatre programmes, il y’a le programme d’éducation primaire, le programme d’éducation intermédiaire, le programme de diplôme et le programme de certification professionnel. « Notre ambition c’est d’avoir un programme qui vient juste avant le programme d’éducation intermédiaire, parce qu’on prépare des élèves à être vraiment des citoyens. Le focus du programme, c’est que les élèves soient des agents du changement positif, qu’ils ne soient pas de citoyens insensés par rapport à ceux qui les entourent », a-t-il dit.
A Enko, il y a une matière qui s’appelle CAS (créativité activité service) qui oblige chaque élève à choisir un projet d’intérêt communautaire. Ce qui a permis à une élève de 16 ans de faire son projet sur les femmes fistuleuses du Point G. Aux dires du directeur, elle a fait ses recherches, à découvert le coût qui était un peu moins de 300 000, elle a fait sa campagne pour lever les fonds, et durant les 6 mois de son projet elle a puis réunir suffisamment de fonds pour financer l’intervention chirurgical de 13 femmes. Ensuite, d’autres qui ont fait leur projet CAS dans un orphelinat, où ils apprennent aux enfants orphelins à fabriquer des objets qu’on peut donner en souvenir dans le but de les rendre plus autonome.
Bintou COULIBALY