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Education non-violente : les méthodes traditionnelles au bénéfice des communes

lundi 1er juin 2020, par Assane Koné

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de son projet intitulé « Initiatives citoyennes de développement durable pour l’accès des enfants à leurs droits en milieu rural défavorisé », le Groupe de recherche Action Droits de l’Enfant (GRADEM) a organisé une rencontre communale, les 21-27-28 et 29 Mai 2020 dans les régions de Ségou et Koulikoro. L’objectif était de présenter, les méthodes éducatives traditionnelles non-violentes, collectées auprès des communautés, des groupements coopératifs du projet.

Les rencontres se sont déroulées en présence des représentants des différentes mairies de Guegneka, Pelengana, Binko, Kéréla dans leurs communes respectives. Ainsi qu’en présence de Antoine AKPLOGAN, Directeur Exécutif ONG GRADEM, les représentants du Centre d’Animation Pédagogique (CAP), les leaders communautaires, les enseignants, les animateurs des radios, les membres de la coopérative des zones d’interventions du projet. Aussi, ont pris part à cette rencontre communale, des participants venus de différentes localités des zones d’intervention de GRADEM

Il faut noter que, dans une compréhension générale, l’éducation non-violente sans châtiment corporel est une méthode éducative qui ne veut aucune violence physique et psychologique envers un enfant pour son éducation.

Des informations collectées auprès de ces communautés sur les méthodes éducatives traditionnelles non-violentes qui ont été énumérées et ont été l’objet de débats durant ces rencontres, sont entre autres : l’écoute active des enfants sans frapper, échange entre parents et l’enfant, l’observation de l’enfant, être à l’écoute, priver l’enfant de ses jeux ou de ce qu’il aime.

Toutefois, les pratiques d’éducation traditionnelle non-violentes sans châtiment corporel répertoriées ont des aspects similaires dans les différentes localités, même si quelques différences existent selon les localités. Le châtiment corporel domine dans l’éducation traditionnelle et l’éducation de l’enfant appartenait à toute la communauté qui utilise les mêmes méthodes que celle de la famille.

En plus de ces méthodes, au cours de la rencontre, les participants ont évoqué l’éducation traditionnelle non-violente ou « modeste violence ». Par exemple, décourager l’enfant par dissuasion, surtout pour les plus jeunes, sur un mauvais comportement en disant : « si tu fais cela, ça peut te couter la vie » ou encore « je ferai appel à un tel » connu de tous par sa rigueur d’éducation ou fixer l’enfant par son regard. Tels sont entre autres des pratiques de l’éducation non-violente traditionnelles.

Rappelons qu’afin de collecter les informations, des travaux préalables ont été menés sur le terrain dans les différentes zones d’interventions. Il s’agit lors de ces rencontres d’examiner ensemble au niveau communal les résultats de ce qui avait été prescrit par les communautés en matière d’éducation traditionnelle non-violente et sans châtiment corporel.

Lors de ces rencontres, Antoine Akplogan, Directeur Exécutif du projet dans ses allocutions, a vivement salué, les autorités locales et les différentes communautés de base ainsi que tous les participants pour leur participation et contribution à ces travaux de collection des données.

Quant aux représentants du maire de Guegneka, Aboubacar Fomba et Issa SIDIBE, le maire de Pélengana, ils ont remercié le GRADEM pour ses années de travaux abattus dans leurs communes pour l’accompagnement des enfants, la sensibilisation et les conseils qu’il effectue à l’égard des enfants, des parents sur les droits de l’enfant. Ils ont rassuré que leurs communes ne ménageront aucun effort pour soutenir toutes les initiatives entreprises dans le cadre du développement communautaire.

Bintou COULIBALY


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