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École Jean Richard : Un pyromane sème la panique au sein de l’établissement

lundi 3 novembre 2014, par Assane Koné

Direction et classes brulées, livres, ordinateurs, dossiers d’élèves et documents d’enseignants et administratifs de l’école partis en fumée, bref un criminel non encore identifié continue à mettre le feu à l’école fondamentale Jean Richard depuis l’ouverture des classes le 7 octobre 2014. Le récit !

Quatre incendies, un vol dans la même école, un criminel non encore identifié continue à défier les autorités scolaires de Jean Richard et les services de sécurité. Le plus étonnant est le mutisme total du département en charge de l’éducation. Le criminel dans ses attaques contre l’école, n’épargne rien. Le directeur de l’école, Boubacar Cissé est inquiet devant la situation et lance un appel aux autorités scolaires et municipales pour plus d’implication afin de sécuriser cette école dont l’année scolaire des enfants est plus que jamais menacée.

Selon le directeur de l’école Jean Richard, Boubacar Cissé, dans la nuit de la rentrée des classes, du 7 au 8 octobre 2014, vers 23 heures, le gardien informa le comité de gestion de l’établissement qu’un incendie est en cours à l’école. Sans attendre, ce dernier informa les sapeurs-pompiers. Mais malgré la présence des soldats du feu, l’exigüité de l’école ne permis pas à ceux-ci de sauver la situation. Ils trouvèrent que tout était parti déjà en fumée. Pour M. Cissé chacun a cru à un court-circuit. Une assemblée générale fut tenue le lendemain à l’école avec les parents d’élèves.

Celle-ci permit à chacun des parents de contribuer pour sauver ce qui reste. Ainsi, selon le directeur, l’effort des uns et des autres a permis de payer 150 carnets scolaires pour actualiser les dossiers des candidats devant faire le DEF. Comme si tout cela ne suffisait pas, dans la nuit du dimanche, le criminel revint à la charge à une heure tardive : la direction et une autre classe ; des tables bancs ; les 150 carnets que les parents d’élèves avaient achetés ont été calcinés. Ce qui nécessita une deuxième intervention des sapeurs-pompiers.

Ainsi l’école porta plainte contre X, a indiqué le directeur. Avant de supposer que l’auteur peut être un élève renvoyé de l’établissement. Le gardien fut interpelé et auditionné par le commissariat du 1er arrondissement. Avant-hier mardi, un voleur contre toute attente, fut aussi pris en flagrant délit de vol du sac de Mme Marthe, maîtresse en 5e année B de l’établissement. Cette fois-ci, ce voleur fut rattrapé après une course poursuite. « Interrogé à la police, il a reconnu le vol, mais nia toute implication dans les incendies à l’école », a indiqué le directeur.

Le lundi 27 octobre 2014, vers 6 heures du matin, comme si les 3 incendies ne suffisaient pas, le criminel, récidiva une fois de plus. Cette fois ci, il mit le feu à la paille et au plafond d’une autre classe. Aperçus par certains élèves qui viennent tôt à l’école, le criminel pris la tangente. Le directeur de l’école s’interroge et ne comprend guère l’attitude des autorités locales, de la mairie et du ministère en charge de l’éducation. Malgré que les uns et les autres aient été informés de la situation, aucune mesure sécuritaire digne de nom n’a été prise pour sécuriser cet établissement. « Le CAP, l’académie et le 1er adjoint au maire ont fait un tour à l’école pour constater les dégâts », a indiqué M. Cissé. Selon lui, ils ont été obligés de fusionner les classes de 2e année avant de trouver une solution.

Mais, il dira que l’insécurité et la menace d’un nouvel incendie continuent à planer sur l’école parce que jusqu’à présent l’auteur n’a pas été encore appréhendé. Avant d’interpeller les autorités éducatives pour circonscrire la menace.

Fakara Fainké
(LE REPUBLICAIN)

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