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Diplôme d’études fondamentales 2015 : les examens dans le calme
mercredi 3 juin 2015, par
Les épreuves du Diplôme d’études fondamentales (Def) 2014-2015, ont commencé le 3 juin 2015 au Mali. Elles se poursuivront jusqu’au 5 du même. 236.414 candidats sont inscrits cette année, soit 4,06% d’augmentation que 2014 et 1822 centres sont constitués pour la cause. Après le tour de certains centres à Bamako, le constat qui s’impose est que : les épreuves ont démarré dans le calme.
Sur la Rive Droite, au centre de Kalaban I, selon le chef de centre, Baba Tounkara, les épreuves ont démarré dans le calme. « Les candidats, composés de 173 personnes et repartis en 7 salles ; les surveillants, étaient tous en place avant 8h, heure de démarrage des épreuves. Le service de sécurité était aussi présent. Et à 8h précise, on a ouvert la première enveloppe, comme édicté par la hiérarchie », a-t-il déclaré.
Dans cette enveloppe, se trouvait la première épreuve de l’examen : la rédaction. Le premier sujet avait trait à l’immigration et le second à l’accord de paix.
Comme Kalaban 1, au centre Mamadou Konaté 2 (Rive gauche), les épreuves ont également débuté dans le calme. « Tout se passe dans le calme pour l’instant. Pas d’absence ici, il y a la présence des forces de sécurité, les dispositions sont aussi prises pour qu’aucun candidat ne soit dans la salle avec son téléphone portable. Nous espérons que ça va continuer comme ça », a souligné Mme Sissoko Fanta Diarra, chef de centre de Mamadou Konaté 2.
Après l’épreuve de rédaction, celle de l’Histoire et de Géographie a été faite. Il n’y a pas eu de fuite de sujet. « L’épreuve d’Histoire/géo s’est bien passée. Tout ce passe bien d’abord, pas de fuite pur l’instant. Je pense qu’on va continuer comme ça pour que ceux qui passeront parmi nous soient respectés par tous. Ce qui donnera de la crédibilité à notre examen », martèle Bidanesti Bandiougou, candidat au centre du Groupe scolaire Nelson Mandela de l’Hippodrome.
Les épreuves de ce jeudi se passeront-t-elles aussi sans fuite ? L’on verra bien.
Moriké Dembélé