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Crise du nord du Mali : Le BIPREM réclame la récupération pacifique de Kidal
samedi 6 septembre 2014, par
Le BIPREM-Fasoko, Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali est une plate-forme citoyenne, composée d’hommes de médias et d’acteurs sociaux. Cette association s’aprête à organiser des actions concrètes de résolution pacifique de la crise malienne. A cet effet, avec la participation des leaders d’opinion comme Seydou Badian, Issa NDiaye, Mahmoud Dicko, Ousmane Chérif Madani Haidara, Gaoussou Diawara, Bako Dagnon, Naini Diabaté, Master Soumi, Mylmo…, le BIPREM organisera le 9 septembre 2014 à 10hrs00 à la Maison de la Presse, à une conférence de presse préparatoire. En attendant, lisez la déclaration du BIPREM !
Le BIPREM réclame la récupération pacifique de Kidal
Le BIPREM-Fasoko, Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali est une plate-forme citoyenne, composée d’hommes de médias et d’acteurs sociaux. Ces patriotes pacifistes déterminés à défendre l’intégrité territoriale, à solidifier l’unité nationale par le renforcement de la justice et la paix sociales. En ce 09/09/2014, le BIPREM présente ses condoléances aux familles endeuillées.
Aujourd’hui, la situation est stressante. Le temps presse. Chaque heure, chaque jour qui passe élargit et approfondit le fossé entre la République du Mali et sa région de Kidal.
Le Mali a mal, très mal. Un mal atroce pour les maliens mais bénéfique aux esprits malins.
Pendant au moins 10 mois et 10 jours, des agresseurs invétérés vendeurs d’armes, de drogues et preneurs d’otages, sont venus aider les fils gâtés et égarés du Mali, à occuper les régions de Kidal, de Gao et de Tombouctou. Ils y ont, impunément, volé, violé, flagellé, lapidé, amputé et tué de nombreux civils et militaires. Grâce aux bombardements aériens faits par les militaires français, Tombouctou et Gao ont été reprises par l’Armée malienne. Mais, Kidal fut interdite à l’Armée par cette déclaration apparemment banale :
« Les forces françaises sont certainement au courant de tous les mouvements dans la région… Donc les Français sont au courant, ils sont les bienvenus, mais pas avec l’armée malienne », avait dit, fin janvier 2013, un certain Attaye Ag Mohamed, membre d’un Conseil Révolutionnaire d’un MNLA qui agonissait, quand entraient les militaires français à Kidal. Au fil du temps cette déclaration sécessionniste a été consolidée et confirmée.
Récemment, les 17 et 21 mai 2014, les affrontements meurtriers entre l’Armée nationale et le MNLA ont abouti à une situation désastreuse pour la partie malienne sous les regards impassibles de Serval et de la Minusma. Maintenant Kidal et ses environs sont totalement contrôlés par les séparatistes. Ces dures réalités font croire que Kidal est devenu un Etat légitime dans un Etat légal. Ainsi, le président de la république, le gouvernement et l’Armée du Mali, ont essayé en vain de sortir Kidal indemne des griffes d’un MNLA protégé par des « mains invisibles ». Des mains qui ont programmé la division officielle du Mali pour s’emparer des richesses de sa partie nord. Un grand Mali agenouillé peut-il bien négocier avec un MNLA debout ? Comment empêcher la partition du Mali ?
Partout au monde, la souveraineté appartient au Peuple. Car, c’est l’ensemble des citoyens d’une nation qui forme un peuple. Il s’agit surtout des citoyens très nombreux qui ne détiennent ni la richesse ni le pouvoir. Aucun pouvoir politique ou financier ne peut renverser et vaincre un peuple convaincu de sa souveraineté.
Maintenant, seul le Peuple mobilisé reste le sublime et l’ultime rempart pour récupérer le sol annexé par l’usurpateur. Aucun autre peuple ne pourra le faire pour les maliens.
Le BIPREM exhorte humblement tous les leaders d’opinion du Mali, sans exception, à contribuer efficacement à la sensibilisation des citoyens, à travers toute la presse et les rencontres culturelle et religieuse, pour l’organisation d’une méga manifestation populaire et pacifique. Ainsi, le monde saura et suivra la volonté du peuple malien. Car, au-delà des écrits et des paroles, seule une telle action concrète peut éviter la division territoriale et sociale qui entrainera la dislocation du Mali entier. Ce bien commun que nous devons léguer intact et fort à la postérité. Chers compatriotes, resserrons nos rangs et manifestons notre refus global de la partition de notre Mali éternel pour ne pas être condamnés par l’Histoire.
Lacine Diawara, Président du BIPREM-Faso ko.
Tel : 63 15 14 13 ou 76 96 84 89