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CNAS FASO-Hèrè : Place le Mali et les maliens face à leur destin
lundi 29 mai 2017, par
Dans le cadre de la célébration de son 6e anniversaire, CNAS Faso Hèrè a organisé une conférence débat le jeudi 25 mai 2017 à la Maison des ainés. Cette conférence était placée sous le thème : « Le Mali et les maliens face à leur destin ». Cette rencontre a été présidée par Soumana Sako, président du parti CNAS Faso Hèrè. Elle a enregistré la présence des représentants des partis amis de CNAS Faso Hèrè. Ainsi que les autres membres du parti.
Les représentants des partis amis ont réitérés leur soutien et engagement, à l’endroit du parti et à la consolidation nationale pour une Afrique unie et solidaire. Ils ont formulé également les vœux de mutualité de vie politique pour une bonne gouvernance.
Le président du parti CNAS Fasso Hèrè, a introduit son intervention en rappelant la date de la création de son parti. Il dira qu’il a été crée le 25 mai 2011 à Niamakoro Kôko.
Selon lui, la célébration de l’anniversaire de son parti s’inscrit aussi dans le cadre de la célébration de la journée de L’Afrique. Il a rappelé que les pères fondateurs furent des grands partisans de la création de l’OUA. Il a cité entre autres : Hailé Selasié, Kwamé N’Krumah, Modibo Keita, Sekou Touré, Léopold Sedar Senghor, Jamel Nasser, Ben Bella, Bourguiba et bien d’autres.
« Le Mali de tout temps, bien avant son accession à l’indépendance, a fait de l’unité africain son crédo », a déclaré Soumana Sako. Avant d’ajouter que ces pères fondateurs avaient, selon lui, compris que, nos Etats pris séparément ne se resteraient que des micros Etats. Et que seule dira M. Sako, l’unité, l’intégrité permettraient d’assurer la politique sociale et économique, le rendement de l’Afrique, la valorisation et la revalorisation de la dignité de l’unité africain.
Soumana Sako a jugé nécessaire que le 25 mai est hautement significative et symbolique. De plus significative pour l’Etat malien et pour l’Afrique.
« La CNAS est le parti du peuple, au service du peuple. Ses actions sont dédiées à la recherche du concret à savoir : à la recherche des difficultés concrètes, aux problèmes concrets et aux difficultés de vie de la population », a déclaré le président du parti.
Il a souligné que Niamakoro Kôkô, le quartier où le parti est né, est un concentrée de tous les problèmes et défis du développement qui se posent à notre pays. Il a cité entre autre : le problème de développement de la santé, de l’hygiène, l’éducation et le problème lié à l’émancipation des femmes.
« L’ambition de la CNAS reste intacte, l’engagement de ses militants reste intact », a rassuré M. Sako. Avant de remercier les partis amis d’avoir répondu à leur invitation.
Il a fait savoir que tous les grands secteurs de l’économie sont contrôlés par les pays à l’étranger à savoir : les mines, la communication, l’agro business. Selon lui ce qui a favorisé la pauvreté.
Le président du parti Fasso Hèrè, a souligné que dans le programme de son parti, ils ont décidé de réviser tous les contras miniers. « Il serait notre première tâche », a-t-il rassuré.
La révision de ce contrat d’après lui, se fait dans l’intérêt de l’Etat, de la population riveraine, dans l’intérêt des générations futures.
Il a constaté que, sur le plan politique, il y a un blocage. Comme symptôme, il dira qu’il y a le manque de perspective politique.
Le président de la CNAS a lancé un appel au président de la république et à son ami Kassoum Tapo de laisser cette constitution malienne en paix, dans l’intérêt du peuple malien, dans l’intérêt de la démocratie malienne et dans leur propre intérêt.
Dans son intervention, M. Sako a aussi rappelé qu’en 1997, la 1ére grande crise politico-institutionnelle, au Mali, d’après le 26 mars 199, a été créée en 1996-1997 et jusqu’en 1998, avec cette même équipe et qu’il a été à la porte du Premier ministre et aussi le président de la CENI.
« Le Mali est devenu avec l’Accord d’Alger un pays a souveraineté limitée sous le contrôle et la télécommande », a-t-il affirmé. Selon lui, il est devenu un Mali que nos pères fondateurs, ne le reconnaîtraient pas, tant ils se sont battus pour son indépendance le 22 septembre 1960, sans oublier le combat contre la pénétration coloniale.
Pour cela, il a invité les forces progressistes, les forces démocratiques et républicaines qui se trouvent dans tous les partis politiques y compris ceux qui sont au sein du parti de la majorité présidentielle, le RPM attaché à la justice sociale et à la souveraineté nationale, à l’indépendance du Mali, à l’unité africaine, à se donner la main pour qu’aux élections générales de 2018, le Mali redevienne ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être.
Bintou COULIBALY (stagiaire)
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