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Avenir de l’enseignement supérieur au Mali : Le comité de pilotage rend son rapport

mercredi 9 juillet 2014, par Assane Koné

Pour un meilleur avenir de l’enseignement supérieur au Mali, un comité de pilotage a été mis en place par les autorités, afin d’étudier les voies et moyens de sortie de crise de ce secteur clé. Trois mois après sa mise en place, le comité dirigé par le Professeur Abdoul Karim Koumaré, a remis le travail abattu par son équipe aux autorités du pays.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mountaga Tall, a remis au chef du gouvernement Moussa Mara le rapport du comité de pilotage dirigé par le Pr Abdoul Karim Koumaré. Fruit d’un travail d’équipe, le rapport fait le diagnostic sans complaisance des maux qui rongent l’enseignement supérieur malien. Le Pr Abdoul Karim Koumaré du comité de pilotage de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur, a déclaré : « L’enseignement supérieur est très malade, très malade parce qu’il y a une insuffisance importante de ressources humaines, Il y a une insuffisance importante d’infrastructures. Il y a aussi le fait que les ressources financières sont très insuffisantes. Et en fin, il y a un problème de moralité, de respect, d’éthique qui se pose au niveau de l’enseignement supérieur actuellement ». Pour lui, il faut administrer à ce malade qu’est l’enseignement supérieur, un traitement adéquat. Et c’est pourquoi la mise en œuvre de certaines recommandations s’avère urgentes. Maître Mountaga Tall, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a souligné : « Il faut un engagement politique très fort. Le classement de l’enseignement supérieur parmi les premières priorités du gouvernement, la signature et la mise en œuvre par tous les partenaires impliqués d’un accord pour un enseignement supérieur malien apaisé, compétitif et engagé pour la promotion de l’excellence au service du développement durable du Mali, la mise en place d’un comité d’évaluation de suivi ». Et ces différentes recommandations qui seront rapidement introduites dans la politique nationale de l’éducation. Pour sa part, Moussa Mara, premier ministre, a estimé que « dans le cadre de la déclaration de la politique générale, nous avons scindé la reprise ou le redressement de l’école en trois phases. En rapport avec le ministère de l’enseignement supérieur, on va travailler pour insérer la mise en œuvre des recommandations du comité de pilotage dans ces trois phases : la phase d’urgence, la phase de redressement avec un grand programme qui va couvrir tous les ordres d’enseignement (du fondamentale au supérieur) et la phase de pérennisation des acquis », a-t-il dit. Et de conclure : « On veut avoir un dispositif qui puisse permettre à notre pays de disposer de ces élites. L’enseignement supérieur ne peut être qu’un élément important de la nation ».

Hadama B. Fofana
(LE REPUBLICAIN)

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