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Aéroport Bamako-Sénou : Un nigérian arrêté pour trafic de drogue

mardi 1er octobre 2013, par Assane Koné

Okoli Banefo, citoyen nigérian en provenance de Sao Paulo, sur un vol de Air Ethiopian a été interpellé à l’aéroport de Bamako en possession de plus d’un kilogramme de cocaïne saisi.

La cellule aéroportuaire anti-trafic de drogue, dirigée par le Capitaine Alhader Yoro Maiga, vient de réussir un coup de maitre. Le vendredi 27 septembre 2013, aux environs de 15 heures 45 minutes, les hommes du Capitaine Maiga, ont mis la main sur un trafiquant de drogue qui n’est pas née de la dernière pluie.
Okoli Banefo, individu d’une cinquantaine d’année, de nationalité nigériane, a été arrêté à l’aéroport de Bamako-Sénou, dans le hall d’arrivé. En provenance de Sao Paulo, a bord d’un vol de Air Ethiopian, après un transit par l’aéroport d’Addis-Abeba, Okoli Banefo a été pris en possession d’un kilogramme 152 grammes de cocaïne.
De prime à bord, rien ne laissait transparaitre que ce citoyen nigérian pouvait être un grand trafiquant de drogue. Mais, le flair de flic aidant, les hommes du Capitaine Maiga, l’ont ciblé parmi tant d’autres passagers. Après une fouille corporelle et la fouille des bagages de Okoli Banefo, les limiers n’ont vu aucune trace de drogue. Mais, le trafiquant a été trahi par son comportement peu rassurant.
Les limiers ont constaté qu’il n’était pas du tout serein pendant la fouille de ses bagages et la fouille corporelle. En agents expérimentés, ils ont compris que l’individu cachait quelque chose. Mais, où ? Pour avoir l’esprit tranquille, les éléments de la cellule aéroportuaire anti-trafic, en faction à l’aéroport ce jour-là, ont sollicité une fouille plus avancée dans l’estomac.
Surprise. Dès le test par le système d’identification narcotique, ils ont compris qu’ils ne s’étaient pas du tout trompés. Le test positif a été confirmé par le laboratoire national de la santé. Okoli Banefo, avait avalé 72 boulettes de 16 grammes de cocaïne chacune.
En attendant d’être présenté au juge pour son inculpation, Okoli Banefo, va devoir donner des détails sur son réseau. Mais, en attendant d’avoir des réponses claires, l’on pourrait penser qu’il n’est que le petit maillon d’un réseau beaucoup plus huilé, qui veut faire changer de statut à notre pays. De pays de transit, le Mali doit redoubler d’effort pour ne pas être un pays de consommation et de production de la cocaïne.
Et pour cela, il va falloir que l’Etat prenne rapidement les dispositions pour doter la Direction de l’office central des stupéfiants de moyens adéquats. En effet crée par l’Etat malien pour mettre fin au trafic de drogue sur le territoire malien, la Direction de l’office central des stupéfiants, n’a jamais été dotée de moyens conséquents pour faire face à ses missions. Si ce service était équipé en matériel roulant et d’un budget conséquent pour faire face à la lutte contre le trafic de la drogue, l’on peut se rassurer que notre pays à défaut d’être à l’abri du fléau, allait avoir une forte capacité pour l’endiguer. En plus de la question de la motivation du personnel et sa formation, l’Etat ne doit pas hésiter à mettre la direction de l’office central des stupéfiants au centre de sa stratégie de lutte contre le trafic et la prolifération de drogue au Mali.
DDDK

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