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Cour d’appel de Bamako : C’est parti pour la 1re session des assises 2014

lundi 7 juillet 2014, par Assane Koné

Atteintes aux biens publics, infanticide, viol, pédophilie, assassinat…, sont autant d’infractions qui seront devant la cours d’assises de Bamako. Cent cinquante affaires, mettant en cause 285 inculpés, sont à l’ordre du jour de cette 1re session des assises 2014.

Le procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Daniel Téssougué a lancé lundi 7 juillet 2014, les travaux de la 1re session des assises de 2014. Les faits déférés à l’examen de la cour s’articulent autour des infractions classiques : atteintes aux biens publics, infanticide, viol, pédophilie, assassinat, coup mortel trafic international de stupéfiant et des infractions moins fréquentes comme l’espionnage, la destruction d’édifice et de violation de tombeaux…

Pour le procureur général près la Cour d’appel de Bamako, les cas d’infractions s’expliquent par la détérioration des valeurs du Mali. Elles en restent que de vagues souvenirs. « Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde. Le fléau de l’injustice gangrène aujourd’hui notre nation, jusqu’au haut sommet. Malgré les promesses d’examen propres, le DEF et Bac ont été frelatés par la fraude. Ce qui est un crime contre l’avenir du Mali. Ce pays a une soif inextinguible de justice sociale, fiscale et politique », a expliqué le procureur général. Et d’ajouter que le moment est venu aux Maliens de regarder en face la réalité et d’éviter de ruser. « Faire la politique de l’Autruche ne sauve pas », a-t-il dit.

Il a aussi invité la Cour à faire preuve de professionnalisme dans le traitement des dossiers.
Bréhima Sogoba

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