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CHU GABRIEL Touré : Les travailleurs exigent le départ du DG

lundi 2 décembre 2013, par Assane Koné

Les travailleurs de l’hôpital Gabriel Touré sont entrain de mettre leur menace à exécution. Le lundi 2 décembre 2013, s’est tenue la énième assemblée Générale des travailleurs dans l’enceinte de l’établissement. Objectif : demander le départ de Lansseni Konaté.

Le bras de fer entre le comité syndical de la santé et la direction du centre hospitalier universitaire Gabriel Touré a finalement atteint son point culminant. Pour cause, le comité a tenu une énième fois son assemblée générale, dans l’enceinte de l’hôpital pour exiger le départ du directeur Dr Lansseni Konaté. Ce bras de fer syndicat- direction prend une allure inquiétante. Les travailleurs se disent pour cette fois-ci prêts, à en découdre avec le directeur général, qui est entrain de fouler au pied, les intérêts de l’hôpital.

Les griefs sont nombreux contre le Directeur. Mais, il ne l’entend pas de cette oreille. A écouter les manifestants, depuis l’arrivé de l’actuel directeur général, les primes et ristournes ne sont plus payées. Ces primes sont payées normalement chaque trimestre et concernent tous les travailleurs de l’hôpital. La procédure de paiement de salaire est lente. Pis, les droits des malades sont foulés au pied. Selon les manifestants, la direction n’a rien mis en place pour accompagner l’application de la loi hospitalière.

Pour Abdoulaye Coulibaly, l’actuel directeur général a tout foutu en l’air. «  Nous en avons marre de lui. Rien ne marche dans cet hôpital de 3e Référence. Le scanner, la radio, le bloc technique sont en panne. La pharmacie est vide », a-t-il indiqué. Le Secrétaire général du Comité syndical de l’hôpital enfonce le clou
en déclarant que : « Les reproches que nous lui faisons sont fondées. L’hôpital va mal, très mal. Nous ne pouvons pas cautionner cette mauvaise gestion du directeur, d’où la tenue de cette assemblée générale. Nous restons toujours dans la légalité pour revendiquer. Nos moyens d’actions restent les sit-in périodiques jusqu’à son départ » a martelé Dr Loséni Bengaly.

Au cours de la manifestation, les éléments du groupement mobile de
sécurité ont agressé un syndicaliste et l’on amené au
commissariat de police du 1er arrondissement. Au moment du passage de notre équipe de reportage, la victime n’était pas libre de ses
mouvements.

M’pè Sogoba

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